Schiaparelli
Défilé Schiaparelli: débardeur blanc et détails précieux, le prêt-à-porter selon Daniel Roseberry
Célèbre pour ses pièces façon "œuvre d'art" et sa vision unique de la mode, Daniel Roseberry n'a pas dérogé à la règle pour son show prêt-à-porter automne-hiver 2025-2026, présenté pendant la Fashion Week. Artisanat, sequins et structure, retour sur ce grand moment de mode.
L'éxagération subtile de Daniel Roseberry
Parterre de star et silhouettes hautement désirables, le défilé Schiaparelli a tenu ses promesses. En effet, l'Américain Daniel Roseberry, à la tête de la marque depuis 2019 et fidèle à son goût pour l'exagération subtile, a composé des silhouettes d'une grande puissance.
Ici et là, les manteaux, souvent rebrodés, dévoilent une silhouette théâtrale ou l'architecture des vêtements, ne manque pas de surprendre. On retiendra aussi les ensembles de costumes et les vestes de blazers découpées de manière sculpturale, ainsi que l'usage du ton sur ton, preuve de la maestria de Daniel Roseberry à jouer avec les éléments de la mode tout en respectant les codes classiques du tailoring.
Un prêt-à-porter très "couture"
Les larges pantalons en cuir et les débardeurs blancs simples apportent un contrepoint de simplicité, mais qui, dans le contexte de cette collection, sont tout sauf banals. Ils agissent comme des bases sur lesquelles Daniel Roseberry bâtit des structures plus élaborées. Ou comment miser sur les oppositions pour rendre chaque tenue unique.
Les robes bustier, pièce phare de la collection, ont aussi capté l'attention par leur construction, accompagnées de boucles d'oreilles dorées qui rappellent le style unique de la créatrice Elsa Schiaparelli. Ces robes, tissées ou rebrodées de sequins brillant, apportent une sensualité certaine, tout en respectant une certaine rigueur, propre à la maison de couture.
Au-delà de la beauté évidente des créations, une question reste en suspens: dans un marché de la mode qui subit de profondes mutations et un rythme de présentation de plus en plus effréné, Daniel Roseberry pourra-t-il maintenir un tel niveau de créativité ?
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