Capture d'écran Youtube Valentino
Bourgeoisie mélancolique et bohème vintage: que retenir du défilé Valentino printemps-été 2025?
Il était l'un des défilés les plus attendus de la saison printemps-été 2025 lors de cette Fashion Week, marqueur des premiers pas du créateur Alessandro Michele chez Valentino. Dans un décor façon manoir abandonné par les ancêtres d'une riche famille, on découvre un bal de pois, de froufrous et de dentelle.
Pavillon des Folies par Valentino
Valentino a réuni ses invités prestigieux à l'occasion de son défilé printemps-été 2025, élaboré par son directeur artistique fraîchement débarqué: Alessandro Michele. Tout commence par la scénographie, qui en dit long sur l'ambiance générale de la collection. Dans une lumière tamisée, les mannequins ont marché sur un sol en verre brisé, entourés par du mobilier recouvert de grands voiles blancs. Un décor qui fait penser à un manoir abandonné, où les lampes et les fauteuils ont été mis sous cloche en attendant le grand retour des propriétaires.
"Dans cet espace inhabité où le temps est suspendu, le sol se distingue par des planchers de miroirs, fissurés et scintillants - une œuvre intitulée Passi de l'artiste Alfredo Pirri. Leur fragmentation continuelle nous invite à réfléchir sur notre propre perception de la réalité", a mentionné Valentino sur Instagram.
Et cette idée de château délaissé se retrouvait dans les vêtements. Valentino a proposé un certain style aristo chic, mariant une bourgeoisie vintage du passé à une mode bohème empreinte de mélancolie.
Les pois, les froufrous et les sequins ont particulièrement été mis à l'honneur, comme sait si bien le faire Alessandro Michele. On retient particulièrement les collants à dentelles, tant immaculés que rouges vifs.
Coup de coeur pour les écharpes en fourrure ultra glamour et les gilets fins style loungewear avec des plumes. La transparence était aussi explorée de manière subtile.
Pour la saison estivale 2025, la maison italienne ne pare pas ses mannequins que d'un sac mais de deux, un petit et un cabas. Un modèle portait même un chat en céramique que l'on pourrait dénicher sur le buffet de nos grands-mères, faisant écho à cette histoire d'une autre époque. Encore une fois, le couturier Alessandro Michele repense la beauté, et cette fois-ci sous l'égide de Valentino.
