BFM Grand Littoral
Grand Littoral

Grand-Fort-Philippe: Patrice Vergriete condamne les "graves incidents" entre migrants et forces de l’ordre

Le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete à l'Elysée, le 21 février 2024

Le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete à l'Elysée, le 21 février 2024 - ALAIN JOCARD © 2019 AFP

Des affrontements entre les migrants tentant de traverser la Manche et les forces de l'ordre se multiplient à Grand-Fort-Philippe. Patrice Vergriete a apporté son soutien aux habitants et au maire de la commune.

Des scènes de violences entre les migrants tentant de traverser la Manche et les forces de l'ordre se multiplient à Grand-Fort-Philippe. Mardi 13 août, le maire de la ville Sony Clinquart a appelé à "intervenir" et a interpellé Gérald Darmanin.

Patrice Vergriete, ministre délégué démissionnaire chargé des Transports et ancien maire de Dunkerque, a réagi sur son compte Facebook à ces "graves incidents". Le ministre démissionnaire a apporté son soutien aux habitants et au maire de la commune "directement touchés".

"Avec Sony Clinquart, je suis également mobilisé pour faire en sorte que les habitants de Grand-Fort-Philippe frappés par ces événements puissent obtenir réparation des dégâts dans les meilleures conditions possibles. Nous nous y engageons et nous serons à leurs côtés sur ce terrain-là aussi", écrit-il.

Des renforts la nuit

Patrice Vergriete a également réitéré sa confiance aux forces de l'ordre "engagés en nombre sur le terrain, victimes d’actes de provocation et d’agressions intolérables". Il indique qu'une cinquantaine d'effectifs étaient mobilisés "jour et nuit, sur le littoral" ce mercredi 14 août. Des renforts de nuit devraient également arriver.

Les tensions ne cessent de s'accroître ces derniers jours à Grand-Fort-Philippe (Nord). Alors qu’une cinquantaine de migrants s’apprêtaient à embarquer sur un bateau gonflable ce mardi 13 août vers 8 heures, la police est intervenue pour les en empêcher. S'en sont suivis des affrontements d’une grande violence, en plein milieu de la rue Noquet.

Déjà dans la nuit de dimanche 11 à lundi 12 août, une dizaine de véhicules avaient été endommagés rue Bodot par une cinquantaine de migrants, empêchés de prendre la mer.

Solenne Bertrand