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Nord: un homme tué à l'arme blanche à Marcq-en-Barœul, deux personnes interpellées

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La victime a été agressée dimanche 10 novembre alors qu'elle promenait un chien au bord du canal de Roubaix. Elle n'a pas survécu à ses blessures malgré le massage cardiaque prodigué par une joggeuse.

Le crime s'est déroulé sur le chemin du Halage, à Marcq-en-Barœul (Nord), non loin des parkings des enseignes Burger King et Centrakor. Un homme de 58 ans y a été tué à l'arme blanche dimanche 10 novembre, indique une source proche du dossier. Contactée par l'Agence France-Presse (AFP), la préfecture a confirmé "un meurtre en fin d'après-midi" sans autre détail.

Selon nos informations, les faits sont survenus vers 18 heures, dans un secteur relativement éclairé. La victime promenait le chien d'un ami au bord du canal de Roubaix lorsqu'elle a été agressée. Une joggeuse arrivée après l'attaque a tenté de ranimer le quinquagénaire en pratiquant sur lui un massage cardiaque. Mais il a succombé à ses blessures avant l'arrivée des secours.

Deux hommes sans domicile fixe, dont un âgé de 50 ans, ont été interpellés dans la soirée du crime.

"Un drame rarissime"

Bernard Gérard, maire Les Républicains (LR) de la commune nordiste, travaillait lorsqu'il a été informé des événements. "Je suis venu d'urgence sur place. J'ai rencontré les proches, la famille, qui est venue", relate-t-il au micro de BFM Grand Lille.

"J'ai une grande pensée pour cette personne qui est victime d'un épouvantable meurtre. On ne peut qu'être profondément tristes devant une situation pareille. J'ai beaucoup de compassion à l'égard de cette famille", poursuit-il.

Et d'ajouter: "En tant que maire, on a le cœur gros quand on entend un drame aussi épouvantable que celui-là". L'élu estime qu'il est "inimaginable d'aller promener un chien et puis d'être agressé de cette manière et de perdre la vie".

Bernard Gérard est d'autant plus surpris que les faits sont survenus "en zone urbaine, avec des magasins à côté", un secteur où "beaucoup de monde se promène". L'édile y voit "un phénomène rarissime et un drame rarissime" et espère que "jamais quelque chose d'aussi triste et d'aussi épouvantable se reproduise".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions