Lille: le campanile de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille entre dans sa deuxième phase de rénovation

Le campanile, situé à côté de la cathédrale et en travaux depuis six mois, vient d'achever la première phase de sa restauration. La fondation Treille Espérance doit lever 1,4 million d'euros pour couvrir cette rénovation.

Le campanile Saint-Nicolas va connaître une seconde jeunesse. Situé à proximité de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille, il est en travaux depuis 2024 et la première phase de restauration vient de s'achever début février.

"La phase une, c'est tout ce qui est clos et couvert, donc le dessus du campanile, le chapeau", explique Catherine Tourret, secrétaire générale de la fondation Treille Espérance. Le chantier est aujourd'hui entré dans sa deuxième phase. "C'est nettoyer les briques et le rejointoiement."

Faire un troisième pôle culturel

Cette rénovation du campanile s'inscrit également dans une logique de développement des abords de la cathédrale lilloise.

"Ce projet, c'est faire de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille vraiment un troisième pôle culturel, vivant, au cœur de la ville", assure Thomas Sanchez, responsable culture et communication de la cathédrale.

Le premier pôle est autour du palais des Beaux-Arts et du Museum d'histoire naturelle, tandis que le deuxième a été créé autour du musée de l'Hospice-Comtesse et les galeries privées, dans le Vieux-Lille.

1,4 million d'euros nécessaires

Construit en 1874, le campanile culmine à plus de 35 mètres de haut. Il avait été construit "face au portail sud pour abriter une sonnerie de volée composée de 6 cloches offertes à la Basilique en 1872 à l’occasion du couronnement de la statue miraculeuse de Notre-Dame de la Treille", rappelle la cathédrale sur son site.

Un bâtiment historique qui nécessitait de se refaire une beauté. Et pour cela, la fondation Treille Espérance doit lever 1,4 million d'euros.

"On a à peu près levé 77% de la somme, ce qui est énorme", se réjouit la secrétaire générale de la fondation. Pour trouver les 23% restants, tous les moyens sont mis en œuvre. "Aussi bien du don privé que du mécénat d'entreprises, on fait des demandes de subventions pour la collectivité", liste-t-elle.

La troisième et dernière phase des travaux de rénovation consistera à installer des éclairages afin de mettre en valeur l'architecture du campanile mais aussi les jardins. "C'est toute la mise en beauté", résume Catherine Tourret.

Si le calendrier des travaux est respecté, les cloches du campanile devraient à nouveau sonner en début d'année prochaine.

Arthur Hebbinckuys, avec Juliette Moreau Alvarez