Lille: des capteurs de CO2 dans les écoles, pour mieux lutter contre le Covid-19

Pour limiter les risques de contamination au Covid-19, certaines écoles et notamment les cantines sont équipées de capteurs de CO2. Ils permettent d'identifier lorsqu'il faut aérer la pièce.

Depuis ce lundi les élèves de maternelles et primaires ont retrouvé le chemin de l'école. Une reprise des cours en présentiel dans le cadre très strict d’un protocole renforcé: déploiement massif de tests salivaires et d’autotests pour les enfants et le personnel encadrant, fermeture d’une classe dès le premier cas de Covid-19 dépisté parmi les élèves.

Pour limiter les risques de contamination certaines écoles sont aussi munies de capteurs de CO2. S'il clignote vert, l'air circule bien. En orange ou rouge, la pièce est trop confinée, il faut aérer.

"Ce n'est pas un indicateur qui nous s'il y a du Covid ou pas dans la pièce, c'est un outil qui va nous permettre de nous dire si les conditions sont favorables pour la circulation du virus" explique Charlotte Brun, adjointe à la mairie de Lille en charge de l'éducation.

Depuis 2013

À la cantine ou dans les classes, ces capteurs ne sont pas une nouveauté, les écoles et les crèches en sont équipées depuis 2013. A l'origine, l'installation de ces capteurs avait plutôt pour objectif d'identifier les problèmes de qualité de l'air liés à la pollution.

La ville a décidé de poursuivre le déploiement de ces capteurs, actuellement au nombre de 24, dans ses cantines scolaires. D'ici le 17 mai selon la mairie, l'ensemble des sites de restauration auront fait l'objet des mesures de contrôle.

Les petits boîtiers capteurs de CO2 rassurent en tout cas les parents.

"Si on a une indication précise sur le niveau de qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments, j'imagine que c'est plutôt un élément positif" juge un père de famille. "Je trouve que c'est une bonne idée, il faut vraiment aérer régulièrement" indique une mère de famille.

Le recours au capteur n'est pas obligatoire dans les écoles, néanmoins le gouvernement le préconise.

Marine Kijek et Alicia Foricher