Législatives dans le Nord: Ugo Bernalicis "n'a pas de difficulté" à ce qu'Adrien Quatennens soit candidat

Le 13/06/2024 à 21h24

Ugo Bernalicis, député sortant (LFI) de la 2e circonscription du Nord, indique sur BFM Grand Lille n'avoir "aucune difficulté à ce qu'Adrien Quatennens soit candidat" du Nouveau Front populaire à Lille. Ce dernier a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales en décembre 2022.

"Je le soutiens." Alors que la candidature d'Adrien Quatennens dans la première circonscription du Nord n'est encore pas actée, il reçoit déjà le soutien d'Ugo Bernalicis, député sortant LFI de la 2e circonscription.

Invité de BFM Grand Lille jeudi 13 juin, il indique n'avoir "aucune difficulté à ce qu'Adrien Quatennens soit candidat dans la première circonscription à Lille".

"Il a fait son travail son travail de parlementaire sérieusement, activement. Il y a eu ce qui lui est arrivé dans un cadre privé qui a un retentissement politique et je ne le nie pas", a-t-il déclaré.

"Encore une fois, il n'y a pas démérité, je pense que c'est le plus à même de regagner sa circonscription", termine le député sortant LFI.

Appel à un "barrage républicain" contre Quatennens

Condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales en décembre 2022, Adrien Quatennens a un temps été écarté du groupe parlementaire LFI avant d'y être réintégré. S'il s'est fait discret pendant quelques mois, il a continué a assumé ses fonctions. Aujourd'hui, bien que sa candidature ne soit pas actée, il appelle à voter pour le "nouveau Front Populaire".

Mais sa possible candidature est déjà contestée. Violette Spillebout et Vanessa Duhamel, respectivement candidates de la majorité présidentielle sur la 9e circonscription et la première circonscription du Nord, appellent à un "barrage républicain" contre le candidat LFI.

Elles ont annoncé que Renaissance ne présentera "pas de candidat aux élections législatives le 30 juin prochain" dans la 1ère circonscription et appellera à voter "pour le candidat choisi par la gauche socialiste, écologiste et communiste" si ce dernier n'est pas Adrien Quatennens.

Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris, quelques heures après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, avait dit vouloir "discuter" de l'investiture d'Adrien Quatennens en cas d'union à gauche.