1.500 livres, 300 maillots... Éric collectionne des "objets collectors" du Tour de France depuis 1972

"Mon premier achat, je l'ai fait à l'âge de 10 ans." Depuis, la collection d'objets du Tour de France d'Éric s'est bien agrandie. Sur le plateau de BFM Grand Lille, ce jeudi 27 mars, il indique comment il procède pour l'étoffer.
"Le Tour de France est une fête familiale, où on va chercher les goodies (objets promotionnels, NDLR) à la caravane publicitaire, mais c'est aussi un spectacle accessible où les coureurs sont tout à fait à même de vous signer un autographe. Ça fait aussi partie du spectacle et du folklore du Tour de France", détaille-t-il.
1.500 livres, 300 maillots, 200 casquettes...
Le collectionneur détient "plusieurs dizaines de milliers" d'objets, dont 1.500 livres, 300 maillots, 200 casquettes, mais aussi des objets plus originaux, comme un maillot porté par l'acteur Benoît Poelvoorde dans le film Le Vélo de Ghislain Lambert (2001). Mais sa pièce préférée reste le maillot d'Eddy Merckx.
"J'étais un grand fan d'Eddy Merckx, quand j'étais gamin. Quand on m'a offert son maillot, j'en ai pleuré", se souvient-il.
Directeurs sportifs, soigneurs, mécaniciens... Fan du Tour de France depuis 1972, Éric est passionné par cet événement sportif, le plus suivi au monde derrière les Jeux olympiques et paralympiques, et par sa logistique.
"Je me suis lancé dans une autre démarche qui est de rencontrer tous ceux qui ont travaillé sur le Tour de France, au-delà de la sphère purement sportive, de 1947 à aujourd'hui. Ça m'a fait faire de magnifiques rencontres. À travers ces rencontres, l'idée, c'était de valoriser ce patrimoine. Ça m'a donné l'occasion de récupérer des objets très collectors", rapporte-t-il.
Ses objets exposés au siège de la région jusqu'au 27 juillet
Sa collection étant devenue trop importante, le sexagénaire a dû aménager un cabanon dans son jardin. Il souhaite aussi partager sa passion grâce à une exposition. Cette dernière a ouvert ce jeudi 27 mars, jusqu'au dimanche 27 juillet, elle est installée au siège de la région Hauts-de-France.
"Avoir une collection pour soi, ça n'a pas de sens, si on ne la partage pas. Moi, c'est vraiment ce qui me guide, que tout le monde puisse connaître ce patrimoine", déclare-t-il.
Éric souhaiterait aller encore plus loin et espère ouvrir son propre musée. "Le projet qui me tient à cœur depuis une quinzaine d'années, c'est une maison du vélo avec des services rendus à la population, comme une ressourcerie et un espace muséal pour faire découvrir ce patrimoine au grand public."