Tourisme: après un "bon mois de juillet", Jean-Baptiste Lemoyne affirme qu'août sera "un bon cru"

Le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme s'est félicité des bons chiffres de fréquentation sur le littoral et dans les zones rurales. Les grandes villes restent en revanche à la peine.

Invité de RMC et BFMTV ce mardi, Jean-Baptiste Lemoyne a dressé un premier bilan plutôt rassurant de la saison estivale pour les professionnels du tourisme particulièrement fragilisés par la crise du coronavirus.

"Dans beaucoup de territoires, les résultats sont là. Les professionnels retrouvent le sourire", a assuré le secrétaire d'Etat chargé du Tourisme. "On a eu un bon mois de juillet en termes de fréquentation touristique nationale. On a un mois d'août qui s'annonce comme étant un bon cru et on aimerait bien pouvoir jouer les prolongations", a-t-il ajouté, indiquant par exemple que les Gîtes de France enregistraient un taux d'occupation "considérable" de 95% pour ce mois d'août.

Les campings sont aussi très prisés cet été même si la bonne fréquentation estivale "ne permettra pas toujours de rattraper le retard à l'allumage de mai et de juin", a souligné Jean-Baptiste Lemoyne. Les professionnels de l'hôtellerie de plein air s'attendent ainsi à des chiffres d'affaires annuels inférieurs d'environ 20% par rapport à une année normale.

Une "situation particulièrement préoccupante" à Paris

Si reprise il y a, le secrétaire d'Etat reconnaît qu'elle demeure "fragile" parce qu'"on voit bien que dès qu'il y a un cluster ici ou là, les réservations sont annulées". Jean-Baptiste Lemoyne lance donc un appel "à la prudence et à la vigilance que nous devons chacun, individuellement et collectivement, avoir pour que l'été puisse se poursuivre et qu'on puisse peut-être avoir une sorte d'été indien".

Par ailleurs, toutes les destinations touristiques ne profitent pas de la reprise. "Il y a des territoires pour lesquels cela reste très compliqués", a reconnu Jean-Baptiste Lemoyne, citant les "territoires urbains" et notamment Paris où "la situation est particulièrement préoccupante" en raison de l'absence des "clientèles internationales lointaines", à savoir des Américains et des Chinois notamment.

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco