Thales livre le premier radar numérique des futures cyber frégates de la Marine nationale

Le radar multifonctions Sea Fire de Thalès est capable de détecter ce qui flotte, vole ou roule dans un rayon de 400 km à 360° - Naval Group
Malgré la crise sanitaire, la livraison du radar numérique de Thales n'a pas été retardé. Il a été livré à Lorient pour être monté sur la frégates de défense et d’intervention (FDI) qui doit démarrer son service en 2023. C'est le premier d'une série de cinq qui équiperont ces nouveaux navires surnommée "The Digital Shig".
Le Sea Fire est un radar numérique capable de voir, entendre et capter des échanges de données échangées à 360°. Il est équipé de capteurs pour analyser l'environnement en 3D pour détecter tout ce qui flotte, vole ou roule dans un rayon de 400 km. Ce radar connecté aux satellites militaires gère aussi la conduite de tir dans le cas d'engins hostiles. Il peut aussi prévenir de tirs de missiles hypersoniques.
Détecter les missiles hypersoniques
"Le Sea Fire est conçu pour détecter et cibler les aéronefs hyper véloces grâce à un système fait des analyses sur un point jusqu'à dix fois par seconde", avait indiqué à BFM Business Rémi Mongabure, directeur des offres radars de surface de Thales.
Fabriqué à Limours, il a été testé à Saint-Mandrier, dans le Var, sur le site d’expérimentation des systèmes de défense aérienne (SESDA) où les officiers de l'Armement élaborent avec la DGA et les industriels les navires de combat du futur.
Il équipera les cinq frégates de 1er rang spécialement conçues pour accueillir le Sea Fire. Ces navires de défense et d'intervention seront livrés entre 2023 et 2029.
La première portera le nom de l'Amiral Ronarc'h (1865-1940), un fusilier marin héros de la 1ère guerre mondiale. Les quatre FDI suivantes prendront respectivement le nom des amiraux Louzeau (1929-2019), Castex (1878-1968), Nomy (1899-1971) et Cabanier (1906-1976).
