Retour au travail: pourquoi les personnes asthmatiques ne sont plus considérées comme vulnérables

Elisabeth Borne, ministre du Travail. - BFMTV
Les personnes vulnérables ont dû retourner au travail le 1er septembre. Bénéficiant jusqu'alors du chômage partiel ou d'arrêt de travail, ces personnes ont pu, en respectant le protocole sanitaire, reprendre parfois six mois après leur arrêt.
A l'exception d'une catégorie de salariés considérés par le gouvernement comme les "plus fragiles". Un décret paru le 30 août au Journal Officiel détaille la liste des maladies permettant encore de bénéficier de ce dispositif sur prescription médicale. Mais les asthmatiques, qui ont pourtant des problèmes respiratoires, n'en font pas partie.
"Nous avons eu un avis des autorités sanitaires nous indiquant que les personnes vulnérables pouvaient retourner au travail à condition de porter un masque chirurgical, explique Elisabeth Borne sur BFMTV ce lundi soir. Mais dans les recommandations des autorités sanitaires, il y a quelques pathologies particulières qui continuent à être pointées, nécessitant de ne pas venir au travail, ce sont les maladies qui dépriment le système imunitaire et l'asthme n'en fait pas partie."
Mais l'asthme n'est pas la seule pathologie qui est exclue de la liste. D'autres personnes considérées comme vulnérables ont dû reprendre le travail, par exemple les personnes ayant un diabète non équilibré, des antécédents cardiovasculaires, des personnes présentant une obésité ou encore atteintes de cirrhose au stade B, mais aussi les femmes enceintes ayant atteint le troisième trimestre de grossesse.
