Les intérimaires, ressource cruciale pour les entreprises

[CONTENU PARTENAIRE] Face aux difficultés de recrutement croissantes et aux besoins toujours plus fluctuants des entreprises, recourir au travail temporaire est une des solutions les plus pertinentes. Aujourd’hui, les candidats ont encore plus le choix de leur employeur. Loïc Labouche, président & fondateur de la société Domino RH, nous en dit plus.

Quelles sont les activités que regroupe Domino RH ?

Créé fin 1999, Domino RH a pu croitre grâce à l’intérim dans le secteur médicosocial, qui existait peu à l’époque et dont nous sommes devenus l’un des leaders. Domino RH (140 agences, 300 M€) est depuis devenu un groupe multi spécialisé dans le domaine des ressources humaines, avec une partie travail temporaire, une partie recrutement et une partie conseil. Le travail temporaire est structuré en trois branches : Domino Care (médicosocial), Domino Staff (tertiaire), et Domino Missions (industrie, BTP, logistique, commerce).

Animés par un esprit de service exceptionnel, nos intérimaires sont une richesse humaine pour les entreprises.

Pourquoi pensez-vous qu’il faudrait alléger les contraintes règlementaires ?

La France a une règlementation sociale encore trop rigide, héritée d’une époque lointaine où l’intérim était mal perçu par le législateur, les responsables politiques et partenaires sociaux. Par exemple, il faut toujours donner un motif dans un cadre limité pour engager un intérimaire, ce qui réduit les possibilités de le prolonger, contre son propre intérêt. Au plan social, beaucoup d’intérimaires se sont arrêtés plus longtemps cet été et il a parfois été difficile de les faire redémarrer à temps car ils auraient perdu une part de leurs droits au chômage.

Bien que la règlementation soit plus souple dans d’autres pays, le recours au travail temporaire y est du même ordre. Nos lourdeurs administratives ne changent donc pas la donne mais pénalisent notre fonctionnement. Certains aspects légaux ont été revus mais il reste un vaste chantier de progrès à réaliser. L’intérim est devenu une belle opportunité. Les intérimaires ont une convention collective et des avantages sociaux, beaucoup choisissent cette liberté.

Comment évoluent les rapports entre les entreprises et les intérimaires ?

Nous entendons dire que les gens veulent moins travailler, mais ceci ne concerne qu’une part de la population active, davantage dans les grosses structures de grandes villes. Le discours est souvent différent sur les sites de terrain où la relation collaborateur/entreprise reste marquée par le bon équilibre exigence/bienveillance. On ne garde pas un collaborateur si on ne l’aime pas et on ne le motive pas si on restreint sa performance. Nous sommes admiratifs de jeunes intérimaires capables de se lever tôt pour faire un travail difficile, avec le sourire !

Les intérimaires de qualité ont toujours été recherchés par les entreprises. Aujourd’hui, le rapport est plus favorable aux candidats, même moins qualifiés, dès lors qu’ils s’impliquent vraiment dans leurs missions. Les entreprises investissent pour être attractives et les fidéliser en accompagnant leur progression.

En quoi le marché tend-il vers une optimisation des structures d’effectifs ?

Quand une entreprise connaît des pointes d’activité pendant 6 mois, puis des creux pendant 3 mois, elle doit adapter ses effectifs et gérer la part complémentaire avec le travail temporaire ou la sous-traitance. Avec le travail temporaire, elles gardent le management et peuvent anticiper les besoins pour avoir les personnes compétentes au bon moment. De surcroît, les intérimaires qui apprécient la culture de l’entreprise sont souvent recrutés en CDI.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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