Trouver les ressources humaines nécessaires à l’accompagnement des seniors

[CONTENUE PARTEBAIRE] Les services à la personne connaissent toujours une forte demande. Pour y répondre, O2 Care Services se base sur un modèle mixte de succursales et de franchises, permettant un maillage exhaustif du territoire. Jean-François Auclair, directeur général, nous parle de leur approche.

Quels sont les services à la personne qu’offre O2 Care Services ?

O2 est la société leader dans le secteur des services à la personne. Nous offrons l’entretien du domicile (ménage et repassage), la garde d’enfants à domicile, l’accompagnement des personnes âgées et handicapées, et le soutien scolaire.

Pourquoi avoir choisi un modèle en franchises, et comment le développez-vous ?

Nous avons démarré comme succursaliste. Nous avons aujourd’hui près de 200 agences en propre, mais également 200 franchises. Nous nous sommes développés en franchise parce que cela offre l’opportunité de mailler beaucoup plus rapidement le territoire français. Il y a aussi un enjeu économique derrière : en succursale, il faut supporter tous les coûts de l’ouverture, alors qu’en franchise, c’est le chef d’entreprise qui porte son projet et en échange ils profitent de notre marque, de notre savoir-faire et de notre accompagnement.

Nous ouvrons maintenant peu de succursales et procédons plutôt en rachetant d’autres entreprises. Sur la franchise, nous avons un rythme de 35 à 40 ouvertures de franchises par an, sachant que nous pouvons aller jusqu’à 650 agences sur le territoire français.

Comment évolue le marché des services à la personne, et spécifiquement celui des seniors ?

Le marché de l’entretien du domicile évolue bien. Il est poussé depuis peu par l’avance immédiate du crédit d’impôt, qui fait arriver sur ce marché déclaré des personnes qui fonctionnaient avec du non déclaré ou des primo-accédants aux services à la personne, qui trouvaient cela un peu cher ou étaient rebutés par le fait d’attendre un an pour le crédit d’impôt.

Le marché du senior est exponentiel, de par le vieillissement de la population, mais également parce que les baby-boomers ont aujourd’hui 76-77 ans, et arrivent peu à peu à un premier niveau de dépendance, et donc d’accompagnement à leur domicile. La tranche la plus importante de notre pyramide des âges arrive sur ce marché senior. De plus, les personnes vont en Ehpad de plus en plus tard, à plus de 90 ans, et veulent rester le plus longtemps possible à leur domicile. Tous ces éléments font que le marché des seniors connaît une demande très élevée, qui va l’être de plus en plus du fait du vieillissement.

Le frein au développement du marché des services à la personne, c’est le recrutement. Il est aujourd’hui compliqué de trouver des auxiliaires de vie, et nous n’en formons pas suffisamment en France. Pour suivre le marché du senior, il va falloir redoubler d’efforts pour former des personnes ayant envie d’aller vers ces métiers, pour lesquels il y a un plein emploi pour 50 ans. C’est un enjeu social et sociétal pour le pays de maîtriser la manière dont nous allons traiter une nos aînés, et cela s’applique à tout le marché, qui souffre d’une pénurie de main-d'œuvre.

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