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Regenlife : la stimulation lumineuse face aux maladies neurologiques

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[CONTENU PARTENAIRE] Pour traiter les patients atteints d’Alzheimer ou de commotions cérébrales, Regenlife développe un traitement innovant basé sur la stimulation lumineuse. Après plusieurs études prometteuses, l’entreprise poursuit son développement, comme l’explique son directeur général, le Dr. Patrice Cristofini.

Quelle est l’innovation que propose Regenlife ?

Regenlife est une Medtech spécialisée dans la neurologie. Nous traitons l’axe cerveau-intestin par de la stimulation lumineuse tri photonique. Dans nos modules, un casque posé sur la tête et un plastron posé sur l’abdomen, nous envoyons trois sources lumineuses : diode rouge, diode infrarouge et laser. Les photons activent les mitochondries qui se trouvent dans chaque cellule et qui sont là pour les régénérer et apporter la source d’énergie nécessaire à leur bon fonctionnement.

Dans les maladies neurologiques, on observe souvent une dégénérescence des neurones, et de la neuro-inflammation, sur laquelle nous agirions en régénérant les cellules. Nous nous positionnons comme un traitement non-invasif et unique au monde, car nous sommes les seuls à associer ces trois sources de photons avec un traitement combiné et synchrone de l’axe cerveau-intestin.

Vous vous concentrez sur les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer touche plus d’un million de personnes en France. Avec le vieillissement de la population, c’est un véritable enjeu d’innovation médicale. L’évolution de la maladie est lourde, et il n’existe pas de solution thérapeutique médicamenteuse réellement efficace.

Pour répondre à cette problématique de santé publique, nous avons réalisé une première étude chez l’homme il y a deux ans, en double aveugle, mais elle a dû être arrêtée à cause du Covid. Elle a permis de montrer, outre le fait que notre technologie n’est pas dangereuse et bien tolérée, des résultats significatifs sur certains tests cognitifs.

Nous avons une nouvelle étude multicentrique en cours sur plus d’une centaine de personnes. Nous espérons confirmer nos premiers résultats et prouver que nous pourrions avoir des effets pour retarder des formes légères à modérées de maladies d’Alzheimer. Nous visons l’obtention des premiers résultats fin 2025, et espérons pouvoir lancer la commercialisation en 2026 avec les accords réglementaires.

Vous avez également commencé à travailler sur les commotions cérébrales, notamment dans le sport ?

Les commotions constituent un vrai sujet de santé publique international, mais il n’existe pour l’instant aucun traitement. Pour pallier ce vide, nous avons entrepris de concentrer une partie de nos recherches sur le traitement de cette perturbation du fonctionnement cérébral.

Après des tests concluants menés par nos médecins partenaires dans leurs cabinets, nous avons lancé une grande étude à l’Hôpital Européen Georges Pompidou en 2023, sur une cinquantaine de sportifs, professionnels ou amateurs. Nous avons pu démontrer une amélioration significative, surtout sur les tests oculomoteurs réalisés avant et après chaque séance.

Nous réfléchissons désormais à réaliser une étude sur les personnes ayant des séquelles suite à des commotions répétées, en adjoignant au traitement le plastron abdominal pour ajouter l’influence du microbiote.

Le développement de ces nouveaux traitements fait face à de nombreux enjeux réglementaires et financiers ?

Nous menons actuellement une levée de fonds avec comme objectif de trouver 4 à 5 millions en equity. Ces financements nous permettront de poursuivre notre développement sur les deux prochaines années sur notre pôle R&D, mais aussi d’avancer sur le marquage CE pour les commotions.

À terme, nous envisageons une nouvelle levée de fonds pour amorcer notre développement commercial à l’international.

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Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFM BUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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