Quand une femme décide de libérer le potentiel entrepreneurial des femmes francophones

[CONTENU PARTENAIRE] Beaucoup de femmes, même si elles ont envie d’entreprendre manquent de confiance, d’ambitions et butent sur le fameux plafond de verre. Pour remédier au manque de suivi et d’encadrement pour les femmes à ce niveau, Aurélie Alama, au départ ingénieure spécialisée dans la recherche médicale puis entrepreneuse dans la formation, fonde la plateforme « Femme Libère Ton Potentiel » (FLTP) afin d’accompagner les femmes dans leur mission de vie. Rencontre avec une entrepreneuse charismatique qui est également conférencière, business mentor et investisseur et met tout en œuvre pour propulser les femmes dans leur destinée personnelle et professionnelle.

Quel est votre principal enjeu au niveau de l’entreprenariat au féminin ?

Pour moi, il s’agit de rattraper le retard pris par les femmes face au leadership « masculin » en déconstruisant les stéréotypes de genre qui y sont liés afin de faciliter l’essor de l’entrepreneuriat et du leadership féminin. En créant FLTP (« Femme Libère Ton Potentiel ») qui s’appuie sur 4 piliers : le conseil, la motivation, le leadership et le business, je souhaite réduire les inégalités d’accès et d’accompagnement à l’entrepreneuriat, renouveler les mentalités et bâtir les femmes leaders de demain.

Quelle place occupe d’après-vous le leadership et l’entrepreneuriat féminin dans nos sociétés?

Pour moi, ce sont deux atouts indéniables pour bâtir le monde de demain, c’est LA thématique de la décennie présente et future. De nombreux pays, grandes institutions, grands groupes l’ont compris et de plus en plus d’actions sont mises en place pour promouvoir la place des femmes. Mais, je trouve que l’accompagnement n’était pas adapté. J’ai voulu créer une structure avec une approche différente, un vrai centre de formation, avec possibilité de financement CPF ou Pôle emploi, dont tous les formateurs sont des entrepreneuses.

Qu’est-ce qui différencie votre Académie des autres formations ?

En écoutant les femmes, on se rend compte qu’elles disent toujours vouloir créer « un petit « business », se faire une « petite place »… elles ont honte, elles n’osent pas assez. C’est pourquoi l’aspect confiance en soi pour mener son projet personnel est travaillé, chez nous, en amont grâce au coaching et aux ateliers. Ensuite, l’aspect purement Business est abordé dans notre Académie pour les néophytes. Pour aller plus loin, les entrepreneuses aguerries peuvent continuer leur cursus dans notre Ecole Supérieure de Business et Leadership (ESBL).

Comment se passe l’intégration dans votre Académie ?

Le premier module passe par l’introspection, voir ses petits bobos pour les dépasser, à partir de la lecture du livre « les 5 blessures de l’âme » (Isabelle Gauducheau, Mary Laure Teyssedre). Nous proposons également des ateliers psychologie, du coaching…

Le milieu entrepreneurial reste masculin et difficile d’approche pour une femme non préparée. C’est pourquoi nous travaillons beaucoup sur la posture de leadership avant la stratégie d’entreprise : la prise de parole en public, le charisme, l’intelligence émotionnelle… C’est un peu comme une préparation d’athlète, il y a la préparation mentale et physique.

Ayant vécu à Londres, je me suis aussi inspirée des Business School anglaise, qui font de la place à ces matières dans leur cursus.

Que constatez-vous à la rencontre de toutes ces femmes porteuses de projets d’entreprise ?

Le plus grand fléau est le manque d’estime et de confiance en elles. Je trouve également qu’il n’y a pas assez de femmes sur le devant de la scène dans les pays francophones. Souvent les modèles cités viennent d’Outre-Atlantique comme Michelle Obama ou Oprah Winfrey. Pour aider les femmes à croire en elles, je suis convaincue qu'il faut présenter plus de femmes inspirantes, afin qu’elles osent rêver en grand ! Pour moi, l'excellence ouvre toujours des portes, je les encourage à briller dans leur domaine et à cesser de penser petit. Que ce soit la création d’une agence de voyage, d’un salon de coiffure, d’une entreprise du digital ou d’un cabinet de naturopathe… on peut voir grand.

Quelles sont vos autres valeurs au quotidien ?

Nous mettons nos clientes au centre en écoutant le besoin de chaque femme. Souvent, elles ne manquent pas de compétences, mais d’un environnement accueillant, compréhensif, un entourage qui les soutient, on entend plutôt : «mon mari, mes amis ne me comprennent pas… ». C’est pourquoi avant d’être admises à l’Académie chaque future entrepreneuse passe un entretien avec un coach pour savoir si nous pourrons répondre précisément à son besoin. Notre priorité est leur satisfaction, la création de résultats, la réussite de leur projet.

Quelle est votre actualité chez « Femme Libère Ton Potentiel » ?

Nous créons beaucoup d’événements dans lesquels nous invitons des figures de femmes à témoigner sur leur parcours. Cette année, évidemment nous avons dû renforcer le Digital dans nos événements comme le « Congrès de l’entreprise au féminin », mais auparavant nous nous déplacions partout dans les pays francophones pour accompagner les femmes.

L’année prochaine notre Congrès se tiendra au Grand Stade de France car nous misons sur l’intelligence relationnelle et le réseau pour faire la différence !

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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