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Les transports à l’aune de la transformation du secteur

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[CONTENU PARTENAIRE] Située en Haute-Garonne, Jimenez Groupe est une entreprise spécialisée dans la traction de messagerie jour et nuit qui consiste à mettre à disposition un ensemble routier avec un conducteur pour un client. Elle est également positionnée dans le domaine du déménagement et n’hésite pas, si l’opportunité business se présente, à franchir son domaine naturel d’activité. La preuve avec sa nouvelle offre d’aménagement d’espaces cinéraires à destination des communes. Rencontre avec Valérie Jimenez, qui dirige la société.

La transition écologique est-elle un fort moteur de transformation du secteur des transports ?

Cela en est un des facteurs explicatifs, parmi d’autres. De notre côté, chez Jimenez Groupe, nous avons bel et bien entamé cette transition écologique. Nos camions répondent aux obligations en matière de respect de l’environnement, notamment par leur conformité aux normes Euro 6, alors que l’utilisation du gaz en tant que carburant commence à arriver. Bien sûr, nous sommes tout à fait disposés à respecter les nouvelles règles en la matière. Pour autant, pour les entreprises de notre secteur, certains problèmes subsistent.

Lesquels ?

Nos conducteurs roulent plus de 500 km par jour, ce qui est un défi pour un véhicule fonctionnant au gaz ou à l’électricité. En effet, il y a un manque d’infrastructures, comme des stations de recharge électrique. Il existe un réel décalage entre les intentions et la réalisation sur le terrain. A cela s’ajoutent d’autres éléments, comme l’absence de réels mécanismes positifs d’incitation en direction des transporteurs de la part des pouvoirs publics.

Comment êtes-vous impacté par la digitalisation des processus ?

Pour nous, cela n’a rien d’une nouveauté. Cela fait une quinzaine d’années que nous avons l’informatique embarquée dans nos camions. Nous avons été l’une des premières entreprises à avoir installé un tel système dans les véhicules. Cela nous permet de collecter et de traiter les données associées à notre activité beaucoup plus rapidement, et notamment, d’accélérer le paiement des salaires de nos conductrices et de nos conducteurs. Nous sommes en recherche continuelle d’amélioration dans tous les services. C’est pourquoi nous concevons en interne, depuis quatre ans, notre propre logiciel transports.

Le boom du e-commerce rejaillit-il positivement sur votre chiffre d’affaires ?

Les achats via Internet ont augmenté de 30 % avec, effectivement, des retombées positives pour notre activité. Ce boom nous a permis de rattraper à fin décembre 37 % du CA perdu pendant le premier confinement. Notre flotte est composée de 900 cartes grises et la grande majorité de notre chiffre d’affaires continue à être fournie par la location de véhicule industriel avec conducteur, avec une facturation soit au km, soit à la journée. A côté de cela, nous avons une petite activité logistique pour permettre à nos clients (transporteurs, usines…), dont les entrepôts sont saturés, de disposer d’un dépôt d’appoint en cas de besoin. Nous avons également un atelier de réparation de nos véhicules que nous mettons à la disposition de nos clients, ainsi que l’entretien des véhicules de nos clients.

Comptez-vous développer votre activité de déménagement ?

Celle-ci regroupe à la fois le transfert de bureaux et le déménagement de particuliers. Nous souhaitons effectivement développer cette activité, car il y a incontestablement un marché à prendre.

A côté de votre domaine traditionnel, vous avez développé une offre qui n’a rien à voir avec le monde des transports. Il s’agit d’une offre d’aménagement d’espaces cinéraires pour les collectivités. Pourquoi avoir effectué un tel choix ?

Effectivement, nous développons une activité d’aménagement d’espaces cinéraires suite à la loi de 2008 relative à la législation funéraire qui oblige les communes de plus de 2000 habitants à avoir au moins un site cinéraire destiné à l’accueil des cendres des personnes décédées (dont le corps a donné lieu à la crémation).
Concrètement nous proposons aux mairies une alternative au columbarium « traditionnel », appelé le Cippe. Ce monument en forme de colonne permet un recueillement plus intimiste pour les familles et une optimisation du foncier pour les mairies.
Ce projet est né grâce à une rencontre, c’était donc un choix d’opportunités de business qui est en train de prendre de l’ampleur. Nous avons déjà travaillé avec des villes comme Carcassonne et Sète et nous avons des projets en cours avec Toulouse Métropole et d’autres grandes agglomérations.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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