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Les logiciels d’encaissement se préparent aux évolutions du secteur

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[CONTENU PARTENAIRE] Le domaine de l’encaissement est impacté par la société. Crise sanitaire, prise en compte de l’urgence écologique, changement des règles fiscales… Autant de défis qui appellent des solutions innovantes. Nous en avons discuté avec Christian Coquidé, directeur et fondateur d’ATOO, société éditrice du logiciel d’encaissement LEO2. Depuis 2002, près de 37 000 licences du logiciel se sont écoulées, équipant environ 22 000 commerces de détail (restaurateurs, boulangers, pressings, etc.).

Quelles sont les particularités de votre logiciel d’encaissement LEO2 ?

Il est assez simple d’utilisation, mais très complet et robuste. Il s’adapte selon les besoins des commerçants, puisqu’il dispose de nombreux paramètres. Une solution mono-poste peut évoluer facilement vers des imprimantes de production, des imprimantes à tickets, des balances, des doseurs électroniques, un monnayeur, un couplage avec une surveillance vidéo…

ATOO a été la première société française à obtenir la certification NF525 en 2014. En quoi consiste-t-elle ?

Elle est délivrée par l’AFNOR via Infocert, qui réalise le secrétariat technique et les audits de certification. Son but est de sécuriser les logiciels d’encaissement pour lutter contre la fraude. Elle certifie que le système d’encaissement du commerçant possède les fonctions réglementaires à la comptabilité informatisée, tout en respectant les exigences de sécurité instaurées par les services fiscaux.

Nous devons donc répondre aux règles éditées et régulièrement mises à jour par l’Afnor. La certification est contrôlée chaque année par Infocert. Durant plusieurs jours, des contrôles et des tests sont ainsi réalisés afin d’analyser les éléments de gestion dans notre logiciel d’encaissement LEO2.

Vous travaillez d’ailleurs à son évolution avec d’autres sociétés éditrices de logiciels d’encaissement.

Bien avant la création de la norme NF525, plusieurs sociétés telles que la nôtre ont décidé de former un syndicat en collaboration avec l’Acédise-SPEP (Association des constructeurs, éditeurs, distributeurs, installateurs de systèmes d’encaissement). Notre ambition étant d’être force de proposition et d’être visibles par les pouvoirs publics. Ce regroupement a porté ses fruits, puisqu’il a participé à la création de la certification dont nous venons de parler.

Une fois LEO2 certifié, j’ai en effet participé à des groupes de travail pour réfléchir à l’évolution de la NF525. L’enjeu est de suivre l’actualité et de s’adapter au maximum aux changements à venir. Prenons par exemple la volonté des politiques de supprimer le ticket de caisse pour préserver la planète et lutter contre le gaspillage.

Les raisons sont nobles. Toutefois, nos réflexions mènent à penser que cette suppression serait contradictoire avec la certification et le Fisc, qui lui, souhaite une impression obligatoire des tickets de caisse pour confirmer l’enregistrement de la vente. À nous de trouver de nouvelles solutions pour tenter de satisfaire chaque partie.

La dématérialisation des factures est également un sujet sur la table. Elle entrera en vigueur par étapes de 2023 à 2025 et concernera aussi les particuliers lors de l’achat de matériel tels qu’une gazinière, une machine à laver, etc. La facture numérique sera directement envoyée sur un site. Or, les services fiscaux alertent contre la fraude à la TVA. Par conséquent, ils souhaitent que les systèmes de caisse déposent leurs clôtures sur ces mêmes sites.

Ce changement important suppose donc un accès à internet et un système d’encaissement suffisamment intelligent. De plus, des règles précises doivent encore être définies, notamment en cas de panne internet.

Quel constat effectuez-vous de votre secteur ?

Il y a actuellement une explosion d’offres et de recherches ! Certaines visent la fidélité en ligne, quand d’autres proposent un système de facturation en détectant des produits sur un plateau de self-service. Par ailleurs, des supérettes s’intéressent à un encaissement sans caissier et sans contact, où les produits entrants ou sortants d’un panier seraient simplement reconnus. Peu importent les évolutions à venir, un logiciel d’encaissement sera toujours indispensable dans ces commerces pour gérer toutes les communications.

Le contexte nous pousse à être très réactifs et à miser sur la communication, notamment auprès de célèbres enseignes de livraison de repas. L’arrivée d’interfaces digitales nous permet d’être en lien avec elles, et de nous adapter ainsi aux évolutions du secteur de la restauration ou d’autres commerces.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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