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L’innovation et la digitalisation au coeur de la biologie médicale

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[ CONTENU PARTENAIRE ] Le secteur de la biologie médicale continue d’innover pour proposer une meilleure prise en charge des patients. C’est dans ce sens que travaille Biogroup, un groupement de biologistes médicaux. Laurent Kbaier, biologiste porte-parole, nous parle de leur vision.

Présentez-nous l’activité de Biogroup ?

Biogroup est un regroupement de biologistes médicaux libéraux. Nous sommes le premier groupe de biologie médicale de France, avec plus de 900 laboratoires, organisés par filière et région, et plus de 1000 biologistes. Hors Covid, nous recevons plus de 100 000 patients par jour, soit près du tiers de la biologie française. Fin 2021, nous avons été rejoints par des groupements en Belgique, au Luxembourg, en Espagne, au Portugal et en Suisse.

Quelles sont les voies que prend votre secteur pour mieux soigner ?

La biologie médicale avait beaucoup de retard en termes de digitalisation. L’objectif est d’automatiser les tâches répétitives, avec peu de valeur ajoutée. De nombreux process allant dans ce sens ont été mis en place lors de la concentration du secteur : par exemple, les résultats ne sont plus saisis à la main depuis plus de 15 ans. En effet, plus de 70% des erreurs de laboratoires étaient dues à des erreurs de saisies manuelles

Nous avons l’obligation légale de conserver pendant dix ans les comptes-rendus médicaux sous format numérique. Nous avons donc une quantité colossale de données médicales inexploitées. Nous avons maintenant la taille et les outils pour faire de la recherche. Leur exploitation va conduire à la découverte de "scores"qui permettront d'évaluer un risque et d'anticiper des pathologies : nous basculerons d'une médecine curative à une médecine préventive.

Pourquoi le secteur s’est-il concentré ?

La concentration a été un souhait des autorités de santé, qui voulaient des grands acteurs plutôt qu’une multitude de petites structures, pour normaliser le niveau et la fiabilité des laboratoires. La loi régissant les laboratoires a donc imposé d’avoir l’accréditation Cofrac, qui est basée sur des normes industrielles, avec de fortes exigences qui représentent un surcoût impossible à assumer en tant que petite structure isolée.

Beaucoup de biologistes proches de la retraite ont vendu à des groupes financiers. Biogroup a souhaité garder l’exercice libéral et entrepreneurial.

Quels nouveaux projets mettez-vous en place pour vous développer ?

70% des décisions d’un médecin se basent sur la biologie, et lorsqu’un médecin dans un petit village veut savoir si son patient fait un infarctus, il lui faut la réponse rapidement. Avec une société suisse, nous avons développé un transport par drones d’échantillons sanguins. Nous avons eu l’autorisation en Isère pour commencer en septembre. Ce service est réservé à des situations d’urgence, pour des endroits difficilement accessibles.

En septembre, nous démarrons le Noratest, un test de dépistage de la maladie d’Alzheimer par prise de sang, commercialisé par une Biotech française, que nous proposerons dans tous nos laboratoires.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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