ESA, un acteur clé de la formation pour répondre aux défis de l’assurance et de la banque

L’alternance, en particulier son coût, fait débat actuellement. Quelle est votre vision du sujet ?
Effectivement, dans le cadre budgétaire, les réflexions du gouvernement tournent autour du coût de l’alternance qui a doublé depuis 2018, alors que le nombre d’apprentis est passé de 320 000 en 2018 à 850 000 aujourd’hui. Pour le seul secteur de l’assurance, une embauche sur 4 est réalisée par le biais d’un alternant. La première orientation qui semble être prise par les pouvoirs publics est de ramener le financement des alternants de 6 000 euros à 4 500 euros. Si cela se confirme, on peut se poser la question de la réaction des entreprises, particulièrement des plus petites. Il ne faut pas oublier que l’alternance est un ascenseur social.
Comment cela ?
L’alternance a permis à beaucoup de jeunes, qui n’en avaient pas forcément les moyens financiers, de poursuivre des études supérieures (jusqu’à Bac+5). Elle permet également aux entreprises de bénéficier de salariés qui maîtrisent le métier et sont parfaitement opérationnels à la fin de leur formation. Si l’entreprise gère bien l’accompagnement, le salarié va rester dans la structure. C’est particulièrement important pour les secteurs en tension comme la banque et l’assurance.
Quelles sont les spécificités de l’ESA ?
L’ESA est titulaire de cinq titres RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) ainsi que de la certification Qualiopi. De plus, nous sommes porteurs de valeurs fortes qui sont l’excellence, l’engagement et l’innovation. Nos taux de réussite (98 % en BTS) et d’insertion (jusqu’à 95 %) parlent d’eux-mêmes. Nos formations sont, non seulement diplômantes, mais donnent aussi à nos étudiants la possibilité de pouvoir trouver une place en entreprise, après leur alternance. Précisons également que nos enseignants sont tous des professionnels. Les mondes de la banque et de l’assurance sont en pleine transformation. D’où l’obligation de délivrer un enseignement conforme à l’évolution du marché, avec par exemple, l’intégration des sujets liés à la data ou à l’intelligence artificielle. C’est pourquoi nous avons fait le choix de dirigeants, de managers ou de techniciens, prestataires au sein de l’école, qui viennent délivrer les cours.
L’intelligence artificielle bouscule tous les secteurs. L’assurance n’y échappe pas. Quelles en sont les conséquences concrètes ?
On peut citer, côté process, l’intégration et la bonne utilisation de l’intelligence artificielle. Comme les data, elle va permettre d’optimiser la gestion des nouveaux risques comme le risque climatique. De plus, grâce à l’IA, le client va devenir aussi technique que son interlocuteur. C’est pourquoi, les professionnels de l’assurance doivent être en capacité de répondre à ce client technicien et lui offrir la meilleure des propositions possible. Enfin, au-delà, de l’alternance, nous proposons également un vaste choix en matière de formation continue. Dans les vingt prochaines années, les salariés vont être amenés à changer trois à quatre fois de métiers. C’est porteur de cette vision que nous voyons l’intelligence artificielle, et plus précisément l’intelligence augmentée avec l’IA comme aide à l’humain, comme une opportunité.
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