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Comment Origami&Co aide à y voir plus clair pour votre retraite

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Marilyn Vilardebo, présidente-fondatrice d’Origami&Co, décrypte pour nous l’importance croissante du conseil en matière de retraite.

En matière de retraite, quels sont les facteurs qui expliquent l’augmentation des besoins en conseil ?

Les besoins existent et vont croissants. Cela est dû principalement au fait que les règles sont de plus en plus complexes. J’ajoute que l’attention croissante que les médias portent à la question des retraites pousse les Français à s’interroger et à remettre en question les informations transmises par les caisses de retraite. Cela explique aussi que ces derniers n’hésitent plus à solliciter des spécialistes du sujet, comme l’est notre cabinet.

Qui sont les principaux clients d’Origami&Co ?

Historiquement, Origami&Co s’adresse principalement aux chefs d’entreprise (dans lesquels j’inclus les commerçants et artisans), aux professions libérales et aux expatriés. Tous ont ce dénominateur commun : des carrières non linéaires qui impliquent souvent au moins trois ou quatre caisses de retraite. Mais, pour les raisons que j’ai exposées précédemment, de plus en plus de salariés « classiques » viennent nous trouver. Cela s’explique notamment par le fait que les carrières salariées deviennent elles aussi de moins en moins linéaires.

Quels sont les pièges les plus courants auxquels on peut être confronté ?

Le piège le plus courant est de prendre pour argent comptant le relevé fourni par la caisse de retraite. Les anomalies sont fréquentes. Par exemple, le temps passé au service militaire est souvent oublié. Dans le même esprit, c’est également le cas des trimestres non comptabilisés des congés maternité, ou encore des emplois étudiants, souvent mal enregistrés. Un autre piège est de penser que, pour obtenir un trimestre, il faut avoir travaillé trois mois. C’est inexact. Les trimestres sont obtenus en fonction des revenus gagnés. Exemple : en 2024, si 50 000 euros ont été gagnés sur la période janvier/février/mars, les quatre trimestres de l’année seront validés.

Au total, nous relevons en moyenne entre six et huit anomalies par carrière. Autant de situations qui nécessitent régularisation, mais pour lesquelles il est indispensable d’être accompagné par des experts du sujet. Faute de quoi, il est souvent difficile d’obtenir gain de cause. Ajoutons que l’audit d’un dossier classique dure deux mois en moyenne, contre un an si une partie de la carrière a été effectuée à l’étranger. Quant à la mise en place de la retraite de nos clients, cela prend 18 mois car tout est contrôlé et souvent, nous procédons à des recours car le montant alloué ne correspond pas à nos calculs donc aux montants attendus !

Comment comptez-vous développer votre activité ?

La stratégie d’Origami&Co est de proposer un service sur-mesure. C’est pourquoi je n’élargirai pas mon champ d’expertise à d’autres domaines. Pour assurer notre développement, nous ciblons des populations plus jeunes. J’ai créé une prestation qui s’appelle « OrigamiZen », destinée aux personnes âgées de 45 à 55 ans.

Prenons l’exemple d’un chef d’entreprise de 45 ans. Bien qu’il soit encore pleinement actif, nous allons l’aider à établir une stratégie de retraite en étudiant différents scénarios futurs, en fonction de ses projets faisant varier son statut ou ses revenus. Le modèle économique de cette prestation repose sur un abonnement pour accompagner les personnes concernées jusqu’à leur retraite. Il est important de commencer à se préoccuper de sa retraite à partir de 45 ou 50 ans.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec Scribeo. La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo.

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