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Le secteur dentaire à l’ère du digital

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[CONTENU PARTENAIRE] Créée il y a 3 ans, la société Labocast 3D est une entité du groupe Labocast (Modern Dental Group Limited), leader de la prothèse dentaire. Labocast 3D accompagne le développement de la digitalisation du secteur dentaire. 1er laboratoire européen en termes de flux digital, de nombre d’empreintes numériques en caméras intra-buccales vendues. Près de 1 500 d’entre elles ont en effet été installées dans les cabinets dentaires français. Gregory Scialom, président de Labocast, nous explique l’utilisation et le fonctionnement de ces nouvelles technologies.

Quels sont les atouts de la digitalisation dans le secteur dentaire ?

Les cabinets dentaires connaissent depuis toujours un fonctionnement très traditionnel. Aujourd’hui, le secteur se réindustrialise avec l’arrivée progressive du digital. Cette transition numérique tend à s’accélérer de manière exponentielle.

On assiste à une digitalisation des soins, des process de fabrication de la prothèse dentaire, et aussi de la gestion administrative des dossiers patients. Cela bouscule les codes et présente de nombreux avantages.

Elle facilite le travail du praticien au quotidien, qui bénéficie d’une nouvelle organisation. Elle fournit aussi un meilleur confort au patient, une qualité de soins améliorés et une anticipation des futurs traitements. C’est notamment le cas pour les traitements implantaires, et les traitements orthodontiques par aligneurs.

Comment le laboratoire Labocast 3D participe-t-il à cette avancée ?

Labocast 3D distribue une caméra intra buccale ‘Medit’ qui nous a permis d’être à la fois pionniers et très disruptifs sur le marché. Cette dernière remplace en effet la pâte à empreinte utilisée pour concevoir un modèle et produire la prothèse dentaire. Aujourd’hui, cette caméra récolte tout un nuage de points de repère. Des empreintes dentaires rassemblées sous un même document, appelé fichier STL.

Les données qu’il contient, recueillies en temps réel, permettent au praticien de modéliser ce qui doit être fait. Il peut aussi échanger les bonnes informations avec son patient. Quant à lui, il rentre à son domicile avec un document PDF contenant photos et vidéos pour lui présenter l’avant/après. La pose d’une prothèse ayant un coût, ce premier aperçu peut l’aider à prendre une décision plus rapidement.

Il s’avère aussi utile dans le cas des traitements des gencives ou des caries, puisqu’il offre une précision que les praticiens n’avaient pas avant.

Quelles sont les particularités de votre caméra ?

Elle est moins chère de 30 % à 50 % par rapport aux autres caméras intra-buccales présentes sur le marché, et la qualité d’empreintes dentaires est identique. De plus, ses mises à jour, gratuites et rapides, mettent fin au système d’abonnement que les praticiens renouvelaient chaque année. Par ailleurs, une nouvelle caméra, sans fil, a été lancée au mois d’avril. Deux fois moins chère que n’importe quelle autre, elle aussi remporte un franc succès.

D’après vous, jusqu’où peut aller la digitalisation du cabinet dentaire ?

Il est encore difficile de se projeter ! Les possibilités semblent nombreuses, ne serait-ce qu’au niveau des fonctions support. En effet, Google par exemple, semble vouloir se lancer dans la prise de rendez-vous de santé. Le géant américain a mis au point une solution montrant les rendez-vous disponibles d’un praticien (date et heure), simplement en tapant son nom dans la barre de recherche.

Cette fonctionnalité, bientôt lancée aux États-Unis, devrait aussi être disponible en Europe, et donc concurrencer la fonction maîtresse de Doctolib. La prise de rendez-vous, le rappel de rendez-vous et même l’envoi des plans de traitement vont être facilités par le numérique.

Les chirurgiens-dentistes viennent de traverser, coup sur coup, deux grosses crises : la nouvelle convention dentaire, puis la crise sanitaire.

Beaucoup s’interrogent et pourtant, il y a de réelles raisons de rester optimistes. Car, entre des patients toujours plus exigeants et un contexte économique et social contraignant, la dentisterie numérique ouvre une voie royale : celle d’une médecine d’exigence pour tous.

Du scan facial à la chirurgie guidée par ordinateur, de l’analyse de la salive à la prédictibilité de l’évolution de l’arcade dentaire, l’impression et/ou usinage des prothèses, la prévention et les développements qui arrivent, en donnant la priorité à l’intelligence artificielle utilisée pour le diagnostic, vont démocratiser la dentisterie, la rendant aussi exigeante qu’accessible.

Est-ce à dire que nous allons vers un cabinet dentaire totalement robotisé, déshumanisé, laissant la place, comme cela est déjà possible, à des humanoïdes capables de procéder à un détartrage ou à la pose d’implants ?

Je crois au contraire que là où la technologie avance, l’humanité progresse. Parce qu’elle n’est finalement là que pour offrir à la relation de soin toute la sérénité essentielle au temps de l’observation, de l’écoute, de la réflexion et du conseil.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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