Le no-code donne aux métiers la possibilité de développer leurs propres applications

Selon le cabinet Gartner, d’ici à 2025, au moins 70 % des nouvelles applications utiliseront des technologies low-code ou no-code. En 2020, ce chiffre atteignait seulement 25 %. Comment expliquez-vous cette progression ?
Olivier de Chantérac : La digitalisation des entreprises à de multiples conséquences. L’une d’entre elles est que de nombreux systèmes d’information sont désormais vieillissants, voire obsolètes. Il y a un besoin de refondre des systèmes d’application complets (ou partiellement). Cela s’accompagne de nouvelles exigences utilisateurs, comme celle de disposer de leurs applications en un temps le plus court possible. Il faut aujourd’hui donner aux métiers la possibilité de développer leurs propres applications. C’est ce que nous faisons chez ProcessFirst.
Stéphane Banon : Aujourd’hui, il est effectivement nécessaire d’aller vite. Il s’agit de raccourcir le temps entre un besoin métier (souvent lui-même relatif à un besoin client). De ce fait, la demande en applications qui se diversifie, à la fois en nombre et relativement aux évolutions de l’application elle-même, augmente. Dans ce contexte, le fait de donner la main à des personnes qui ne sont pas forcément des informaticiens, devient un atout pour l’entreprise qui est ainsi en capacité de répondre aux demandes de ses équipes métiers et de ses clients.
Comment se répercute cette montée en puissance sur votre entreprise ProcessFirst et les solutions qu’elles proposent, comme la plateforme Creatio ?
O.d.C : Nous sommes sollicités dans le cadre de besoins de refonte de systèmes d’information, dont des SI complets, sur la base de la plateforme Creatio qui, partant du CRM, va aujourd’hui bien au-delà de ce seul sujet. On dépasse donc largement les besoins d’une relation client classique. Nous intervenons sur une multitude de sujets. Ils peuvent être financiers, posséder des règles de calcul très complexes dans les besoins métiers des organisations, ou entraîner des refontes de process qui vont permettre de simplifier des parcours au sein de l’entreprise. Exemple : nous avons refondu l’ensemble des outils de gestion de l’Ordre des Géomètres Experts.
S.B. : La plateforme Creatio et la méthodologie associée nous distinguent du reste de l’offre présente sur le marché. Nous avons une approche différente des projets. On parle ici d’une seule plateforme avec des fondations très solides en termes d’architecture et de souplesse d’architecture. Elle permet de s’affranchir, entre autres, des sujets de montée de version. Si on prend en compte toutes les composantes de Creatio, la solution a tout pour traiter un projet de A à Z. Elle va prendre en charge la gestion des modèles de données, celle des profils utilisateurs et des droits, de l’ergonomie, la logique de process et d’interfaçage en termes d’échanges, etc. Sans oublier de citer une composante importante qui est la logique de place de marché. Je précise que Creatio va publier un livre sur les meilleures recettes de la mise en œuvre d’applications no-code dans le cadre de l’utilisation de la plateforme. Il sera disponible à partir du 4 octobre et présenté lors d’un événement auquel tout le monde peut participer !
Quels vont être vos projets dans ce contexte du succès du low code/no-code ?
O.d.C. : Nous avons de grandes ambitions parce que nos clients en ont aussi. Ces derniers nous demandent de les accompagner dans la durée. Nous sommes sollicités pour enrichir le patrimoine applicatif et informationnel de nos clients dans le temps. Comme nous travaillons sur des projets de plus en plus gros, nous sommes dans une phase active de croissance qui s’accompagne d’une campagne de recrutement.
S.B. : Nous cherchons en effet des consultants qui ont un peu d’expérience. Ils doivent avoir la capacité de comprendre rapidement le contexte métier dans lequel s’inscrit une entreprise. Nous sommes très souples dans notre organisation avec des possibilités de télétravail, et nous n’imposons pas nécessairement d’être présent à 100% au bureau. Pour en savoir plus et nous contacter, visitez le site ProcessFirst.
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