L’innovation dans les outils de diagnostics

[CONTENU PARTENAIRE] Les instruments d’analyse médicale sont un élément crucial dans l’évolution des diagnostics. Shimadzu France est engagé dans une démarche d’innovation sur ce sujet, ce que nous explique Stéphane Moreau, chef produit européen spectrométrie de masse pour Shimadzu.

Quels sont les produits proposés par Shimadzu ?

Shimadzu fabrique et distribue des instruments au niveau mondial dans le domaine analytique. Cela touche tous les domaines d’application : chimie, pharmaceutique, environnement, alimentaire, et surtout analyses médicales. Cela représente 63% de notre activité. La deuxième partie c’est l’imagerie médicale et puis nous avons beaucoup d’autres divisions : aéronautique, machines industrielles, c’est très varié. Nous faisons tout en direct : la vente, le support applicatif et le service.

Quelles sont les évolutions que connaît votre secteur ?

Dans le domaine de la santé, le premier enjeu c’est d’avoir plus de précision. Nous fabriquons des spectromètres de masse, une technologie de plus en plus dominante car elle est précise et permet d’affiner les diagnostics et la posologie, pour tendre vers de la médecine personnalisée.

Le deuxième est d’accélérer les analyses. Nous travaillons depuis 2006 sur une alternative aux techniques de microbiologie. Auparavant, les méthodes d’identification des bactéries étaient réalisées manuellement et nécessitaient plusieurs jours. Avec la spectrométrie de masse, alternative fiable et précise, le praticien peut ajuster l’antibiothérapie en obtenant un résultat en quelques minutes après culture.

Nous travaillons sur le dépistage précoce, notamment des maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer et Parkinson, à partir d’échantillons obtenus sans acte invasif ou douloureux.

En quoi l’innovation est au cœur de votre mission ?

C’est la philosophie de l’entreprise, c’est dans notre slogan « contribuer à la société par la science et la technologie ». Shimadzu combine les technologies de différentes divisions pour innover.

En France, nous collaborons avec des Innovations centers comme l’hôpital universitaire de Limoges sur la toxicologie et le « therapeutic drug monitoring », le suivi de la quantité de médicaments dans le sang pour adapter la posologie, pour qu’elle soit efficace sans être toxique. Nous collaborons aussi avec l’hôpital universitaire de Montpellier (IRMB), sur les maladies neuro-dégénératives, et avec l’AP-HP à Paris sur les traitements à base de nouvelles molécules, type anticorps monoclonaux, pour leur dosage dans le sang.

Shimadzu a aussi développé des outils innovants dans l’imagerie médicale, comme le système EL-Mammo pour la détection du cancer du sein. Au lieu d’un système de presse debout, la patiente est allongée sur le ventre avec une cavité. C’est moins douloureux et stressant, et ça permet de limiter les radiations. Cette technologie étant plus sensible, elle permet de détecter des tumeurs plus petites.

Comment s’est développée l’entreprise en Europe ?

La société a été créée au Japon en 1875, et s’est implantée en Europe en 1968, d’abord en Allemagne, puis a ouvert des filiales. Shimadzu France a été créé en janvier 2002, avec 5 personnes. 20 ans plus tard, nous sommes plus de 100.

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