L’agencement industriel à la pointe de la technologie

[CONTENU PARTENAIRE] Dans le secteur de l’agencement industriel, Postforming veut se démarquer en proposant une offre qui va de la conception à la pose, et cherche à incarner une industrie tournée vers l’avenir. C’est ce que nous explique Emmanuel Brigand, fondateur et co-gérant de Postforming.

Quels sont les services que propose Postforming ?

Notre zone d’activité c’est l’industrie. Nos prestations vont de la conception globale à la réalisation finale en second œuvre et la pose. Nous avons un bureau d’études intégré et des métiers variés : infographistes, modeleurs, programmateurs, métalliers, ou menuisiers bois.

Nous travaillons majoritairement avec des grands comptes, nous nous formatons à leur demande. McDonald’s par exemple, est un client depuis 30 ans. Nous avons fait des projets au Brésil, en Australie, à New York. Avec la crise, nous avons travaillé avec de nouveaux clients comme Alstom pour qui nous avons créé Postlab, un laboratoire de développement. Nous travaillons avec des designers, comme Lee Penson avec qui nous avons développé la marque Joe&Joe pour Accor, une revisite des auberges espagnoles.

Comment se passe un projet chez vous ?

Nous collaborons par exemple avec Korian, leader des Ehpad. Nous avons créé un concept global, le projet Boost : nous leur produisons 6000 chambres en France. Il faut choisir du sol au plafond, faire des recherches texture, proposer des produits, faire des images 3D de synthèse, et une fois validé faire un prototype. Et après le développer industriellement. Nous faisons aussi la pose, en interne ou avec des partenaires locaux.

Chez nous, tout est made in France. C’est 30 ans de combat. Cela a permis de ne pas être trop perturbés par la pénurie de matières premières.

Comment votre entreprise a-t-elle évolué depuis sa création ?

J’ai lancé l’entreprise en 1989 par passion de l’industrie. J’avais créé une machine pour post-former, c’est de là que vient le nom. Après l’orientation industrielle s’est faite par des rapprochements, notamment avec le groupe Sanofi, où nous avons breveté les cloisons Postcompact. C’est un produit phare, initialement prévu pour les salles blanches.

Pendant la crise, nous avons investi 2 millions d’euros pour réindustrialiser notre outil, dans l’industrie 4.0. Nous avons aussi développé de nouvelles activités, comme le Postprinting, de l’impression sur tout matériau faite pour durer près de 10 ans, ou le Postprotect.

Nous sommes certifiés ISO 14001, parmi les premiers de notre domaine d’activité. Cela a changé les mœurs chez nous, et nous réfléchissons à l’empreinte carbone de nos produits, et à leur seconde vie.

Quels sont les enjeux actuels de votre secteur ?

Nos difficultés actuelles c’est de recruter et changer l’image de l’industrie. Aujourd’hui, dans l’industrie, nos collaborateurs gagnent bien leur vie et ont des métiers passionnants. Nous avons des partenariats avec des lycées professionnels et des écoles d'ingénieurs pour recruter. C’est le défi de demain pour remettre en route l’industrie.

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