Fusions-acquisitions : de l’importance d’avoir un partenaire de confiance
Comment se porte le marché français des fusions-acquisitions ?
Après la crise de 2020, l’euphorie de 2021 nous a permis de retrouver une activité exceptionnelle. Nous n’avions pas connu un tel niveau depuis 2006 ! Il s’explique d’ailleurs par plusieurs facteurs. Dans un premier temps, les entreprises qui n’ont pas été touchées par la Covid sont restées dans la même dynamique qu’en 2020. Quant aux autres, plusieurs opérations bloquées durant la crise sanitaire ont pu se débloquer. Ces sociétés ont alors souhaité rattraper leur retard !
À cela s’est ajoutée une abondance des ressources financières, dans les entreprises comme dans les fonds d’investissement. Elle s’est aussi manifestée du côté des banques avec des taux d’intérêt très bas.
Pour 2022, même si déjà pointaient fin décembre des craintes sur les difficultés d’approvisionnement, le retour de l’inflation et une hausse des taux, l’année semblait être plutôt de bon augure. Depuis l’invasion de l’Ukraine en revanche, le contexte ne cesse de changer. L’incertitude autour du contexte international, avec notamment la révision à la baisse des perspectives de croissance, devrait pousser le marché des fusions-acquisitions à s’ajuster : rallongement de la durée des opérations, différenciation nette entre secteurs très impactés et secteurs peu ou pas impactés, prix moyens orientés à la baisse.
Qu’est-ce que cela implique dans les mois à venir ?
Les plus grandes transactions, structurantes, devraient être les premières à se réduire. Mais de façon globale, les entreprises seront plus prudentes dans leurs acquisitions. Elles vont prendre le temps d’analyser finement les impacts potentiels de la crise sur les sociétés qu’elles veulent racheter. Nous allons aussi devoir faire preuve d’agilité dans le cadre des cessions, dont les processus se déroulaient de manière fluide jusqu’à présent. Si un client souhaite vendre son entreprise, il nous faudra anticiper au maximum les effets de la conjoncture pour réussir à ce qu’il se projette en termes d’activité, de marge, de type d’opération et de profil d’acquéreur.
En somme, la phase de préparation en amont des opérations s’annonce plus importante et le pilotage des processus devra être très fin.
Quel type d’accompagnement proposez-vous ?
Brugmann Conseil peut aider le dirigeant à chaque étape du développement de son entreprise. En matière d’acquisitions par exemple, il s’agit évidemment d’identifier de potentielles cibles d’acquisition, d’enclencher le dialogue et de gérer le processus. Mais nous allons nous attacher en amont à définir quelle peut être la création de valeur future, c’est-à-dire les synergies possibles avec les cibles en fonction de leurs caractéristiques propres, mais aussi du modèle d’intégration et des contraintes du client acquéreur. En effet, notre rôle est de veiller à la bonne mise en œuvre de l’opération du début à la fin, pour que les bénéfices réalisés soient conformes à ce qui a été anticipé.
Ce service permet aux PME et ETI de disposer d’une direction fusions-acquisitions, au même titre que les grands groupes, mais sans avoir besoin de mettre en place une équipe interne qui serait surdimensionnée. Dans ce cadre, notre approche reste la même : notre vision est globale pour anticiper les besoins de l’entreprise, identifier de potentielles cibles et se questionner sur de futures intégrations. L’externalisation est un enjeu majeur pour une entreprise qui doit assurer une veille en matière de croissance externe et procéder régulièrement à plusieurs acquisitions, sans pour autant réaliser une opération structurante unique.
C’est une façon pour le chef d’entreprise de se décharger des phases trop chronophages pour lui de la croissance externe. Grâce à la direction M&A externalisée, il peut se concentrer sur son cœur de métier et intervenir lors des phases clés de l’opération.
Pouvez-vous nous donner des exemples de fusions-acquisitions en cours ?
Notre actualité est en ligne avec notre vision du marché ! Nous finalisons en ce moment avec le management du groupe ERI (180M€ de CA en services multitechniques pour le bâtiment et les infrastructures) et Andera Partners la réorganisation du capital du groupe. Nous menons aussi des opérations de cession de sociétés familiales ou de filiales d’ETI en France et en Belgique. Nous nous intéressons également au secteur de la transition énergétique et de la ville durable pour un fonds d’investissement.
Brugmann Conseil se positionne comme un partenaire du chef d’entreprise dans sa réflexion et dans sa prise de décision stratégique. Nous tâchons de lui apporter non seulement des idées et de la gestion de processus, mais aussi la bonne analyse, le juste éclairage sur la mise en œuvre de ses décisions. Pour que ses opérations de cession ou d’acquisition s’effectuent à la fois avec le recul nécessaire et dans un tempo optimal.
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