Des alarmes de plus en plus connectées pour contrer les menaces

[CONTENU PARTENAIRE] Le secteur de la sécurité évolue, avec plus d’interactivité des alarmes pour répondre aux demandes des clients et des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle dans la vidéosurveillance. Clément Breda, président de l’entreprise BREDA, nous parle de ces tendances.

Qu’est-ce qui vous a poussé à créer BREDA ?

Arrivé dans le domaine de la sécurité un peu par hasard, j’ai directement apprécié le rapport que j’ai eu avec les clients afin de leurs apporter une réponse concrète et immédiate à leurs besoins, très souvent urgents. En effet, pour les particuliers plus précisément, nous apportons souvent une solution suite à des cambriolages, notre but étant de leurs ramener de la sérénité après ce traumatisme. La société BREDA est spécialisée en alarme anti-intrusion, vidéosurveillance pour les particuliers comme les professionnels.

Comment les menaces auxquelles vous devez faire face évoluent ?

Une alarme sert à empêcher une intrusion, pour éviter un vol de biens ou de personne. Nous le voyons sur les sites que nous protégeons, l’approche qu’ont les individus qui commettent ces intrusions est différente d’année en année : c’est de plus en plus violent, rapide et ciblé. Avant, il n’y avait pas forcément de « professionnalisme ». Nous constatons également que ces individus sont très informés. Désormais, cela dure moins de deux minutes, et cela cible généralement des sites qui ne sont pas protégés. C’est pour cela que la dissuasion représente 75% de notre travail. En France, en 2022, c’est 211 000 (INSEE) cambriolages qui ont été enregistrés par la gendarmerie nationale.

Le secteur des alarmes a donc dû évoluer également ?

En France, il y a énormément de normes sur la sécurité, ce qui n’était pas le cas il y a une vingtaine d’années (CE, NFA2P, EN 51031, APSAD). Les gens se faisaient installer des systèmes d’alarme par des sociétés qui n’avaient pas forcément tous les agréments ou le professionnalisme nécessaire. Aujourd’hui, c’est réglementé (CNAPS), et il y a des systèmes professionnels qui répondent à un cahier des charges spécifiques. En tant qu’installateur, nous travaillons de pair avec les fabricants : nous leur faisons des retours depuis le terrain, et ils sont très réactifs. Ils peuvent nous faire les mises à jour des systèmes à distance, car désormais, tous les systèmes d’alarme ont des mises à jour régulières pour contrer d’éventuelles attaques extérieures. Aujourd’hui, tous les systèmes d’alarme sont connectés, donc nous pouvons voir s’il y a un souci technique, pour réagir immédiatement.

Quelles sont les technologies vers lesquelles se tourne le marché ?

Le marché prend le virage de la technologie connectée. Les clients recherchent des alarmes qu’ils peuvent activer ou désactiver depuis une application sur leur smartphone, où ils peuvent voir en direct s’il y a une intrusion, avoir des retours photo, vidéo et audio, et déclencher une sirène à distance.

Aujourd’hui, les systèmes que nous proposons ne sont plus simplement une alarme : nous proposons de la protection contre l’incendie et l’inondation, et un système domotique avec des interrupteurs et des prises connectées, ou encore une gestion des thermostats. Cela permet d’apporter du confort : par exemple, il est possible de coupler le thermostat à des détecteurs de mouvement, pour qu’il augmente le chauffage lorsqu’il y a quelqu’un dans la pièce.

L’intelligence artificielle révolutionne la vidéosurveillance : cela permet de détecter des visages fichées, des comportements ou des colis suspects par exemple.

Pour les JO, un grand nombre de ces caméras vont être déployées.

Nous protégeons d’ailleurs, avec nos systèmes d’alarme, 3 de leurs sites en chantiers en région parisienne.

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