Bitpanda : la plateforme crypto européenne pour investir en confiance

Alors que la cryptomonnaie intéresse de plus en plus de Français, la plateforme Bitpanda travaille depuis 10 ans pour rendre l’accès à ces investissements plus simples. Alexis Bouvard, responsable commercial France, nous parle de leur approche.

Quels sont les services proposés par la plateforme Bitpanda ?

Bitpanda est une plateforme européenne d’investissement, qui propose des placements d’investissement, avec une spécialisation dans les cryptomonnaies. Créée en 2014, l’entreprise est un player européen, originaire d’Autriche. Aujourd’hui, nous sommes leader en Allemagne, Autriche et Suisse, et nous avons ouvert la France il y a un an et demi.

Nous aimons nous concentrer sur les marchés où nous estimons pouvoir faire la différence et où nous avons les agréments nécessaires, car la sécurité et la réglementation sont des valeurs clés pour nous.

Notre positionnement est de rendre l’accès à la cryptomonnaie facile, car c’est un monde qui peut vite paraître compliqué. Bitpanda réunit plusieurs services en une plateforme, puisqu’on peut y acheter de la cryptomonnaie, mais aussi des actions et des métaux précieux.

Il y a un enjeu d’éducation sur ces sujets qui restent relativement nouveaux, notamment en France ?

En Allemagne ou aux Pays-Bas, l’adoption est aujourd’hui bien plus généralisée qu’en France : près de 20% de la population y détient des cryptomonnaies, contre environ 12% en France, où il y a une approche plus traditionnelle de l’investissement, axée autour de l’immobilier et des banques. Surtout, l’éducation par rapport à la cryptomonnaie n’est pas très répandue, et il y a donc une certaine défiance à se lancer.

Pour rendre plus accessible les cryptomonnaies, notre site Bitpanda Academy regroupe des cours en ligne expliquant les basiques de la crypto, avec différents paliers de complexité, pour ensuite se lancer plus en confiance.

Est-on sur une tendance d’accélération de l’adoption, menée par les États-Unis ?

Il y a une première phase d’adoption dans les années 2010, où la cryptomonnaie était assez niche. Avec le Covid, beaucoup de choses ont été remises en question, et le grand public s’est plus intéressé à l’idée d’une monnaie décentralisée. Et depuis l’année dernière, il y a un regain d’intérêt plus fort, notamment avec l’élection de Donald Trump, et plus récemment le lancement de son propre coin et son investiture. Nous sommes sur une phase ascendante sans commune mesure comparée aux années précédentes, avec une nette accélération.

Aux États-Unis, l’écosystème crypto est sans comparaison avec l’Europe, mais c’est un baromètre. L’Europe va suivre progressivement. L’étape décisive sera quand les établissements financiers et bancaires suivront le pas.

Comment évolue le cadre réglementaire en Europe ?

Depuis le début d’année, une nouvelle réglementation européenne, appelée MiCA, est entrée en vigueur. L’AMF, qui s’occupe en France de la bonne conduite des opérateurs et du cadre légal, a durci le ton et demandé la fermeture de certaines plateformes qui n’avaient pas l’agrément de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN), qui permet d’opérer.

Le cadre réglementaire s’améliore : il protège mieux les détenteurs de cryptomonnaies et permet aux plateformes d’avoir un cadre réglementaire plus clair, où on ne laisse que des opérateurs légitimes.

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