Inside Private Equity : zoom sur la performance, ses déterminants, sa mesure et sa disparité

Inside Private Equity - Emission 24 avril 2024 - Altaroc
Private Equity : mode d’emploi
Dans la première émission Inside Private Equity, Frédéric Stolar, Managing Partner d’Altaroc partageait de précieuses clefs de compréhension du Private Equity, financement qui ne se résume pas à la prise de participation au capital d’entreprises non cotées. Ce mode d’investissement consiste à « aider des sociétés [ciblées] à se développer, en leur apportant des capitaux, du savoir-faire, et une expertise opérationnelle et stratégique ». Aujourd’hui, c’est la question de la performance, primordiale pour tout investisseur, que le spécialiste aborde. Comment mesure-t-on la performance d’un fonds de Private Equity, avec quels indicateurs et ratios ? Quelles sont les résultats historiques des meilleurs fonds ?
Avec beaucoup de pédagogie, il permet cette fois-ci de mieux appréhender la subtile notion de performance et de classement des fonds de Private Equity, compte-tenu des spécificités de ce marché, notamment en termes d’accès à l’information, de liquidité et de répartition des fonds par quartile.
La success story : Opteven
En plateau également, Jean-Matthieu Biseau, PDG d’Opteven, est fier de parler de la réussite de son entreprise, spécialisée dans l’assistance automobile, et leader sur la garantie panne mécanique en France. La croissance d’Opteven a été financée en partie par des fonds de Private Equity. Le chef d’entreprise, aujourd’hui « satisfait », revient sur ce choix de financement stimulant, qui ne se limite pas à un simple « chèque ». Le capital apporté par un actionnaire exigeant, mais aussi « son expertise et son engagement stratégique » ont permis à Opteven, au fur et à mesure des levées de fonds, de passer « d’un petit acteur régional à l’un des grands champions européens du marché ».
Au cœur des fonds
Karim Boueiz, Managing Director chez General Atlantic société américaine de capital investissement, partage son regard sur l’industrie, appuyant son propos avec les opérations les plus récentes qu’il a réalisées en France, terre d’opportunités en raison du « vivier de talents, de l’esprit d’entreprise, et de l’environnement réglementaire propice ». Sézane, BackMarket, Doctolib ou encore ManoMano sont autant de réussites entrepreneuriales tricolores financées par le groupe américain de Private Equity.
« Le marché actuel représente une fenêtre exceptionnelle pour l’investissement en Private Equity », se réjouit le cadre dirigeant de General Atlantic, l’un des leaders en Growth Equity, fort de 84 milliards de dollars sous gestion.
Les tendances structurelles du Private Equity
Dimitri Bernard, Directeur d’Investissements chez Altaroc, livre son analyse des disparités géographiques de la performance des fonds de Private Equity aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Des écarts de performances qui s’expliquent en particulier par un « avantage historique » des Etats-Unis, pionnier du Private Equity. L’Europe cependant, avec un écosystème moins mature, « rattrape progressivement son retard ».
Ils font vivre le Private Equity
Le monde du Private Equity n’est pas cantonné au triptyque entrepreneur / entreprise cible / gérant de fonds. D’autres métiers sont indispensables au fonctionnement de l’écosystème : fiscalistes, avocats, comptables mais aussi conseils, comme Jérôme Souied, Partner chez A.T. Kearney, qui explique son rôle, et la plus-value apportée par sa mission de « conseil de direction générale ».
Ce qu’il faut retenir
- À l’échelle du Monde, les 25% des fonds de Private Equity les plus performants ont livré 22% de performance moyenne annuelle sur les 20 dernières années.
- Les performances, qui doivent être mesurées avec les indicateurs idoines, connaissent un écart-type important, et sont géographiquement disparates.
Avertissement : ceci est une communication publicitaire. Investir dans le Capital Investissement/Private Equity comporte notamment des risques de perte en capital et de liquidité. La performance d’un FIA n’est jamais garantie, elle dépend de la rentabilité des actifs en portefeuille. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Altaroc. La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.