Plaud révolutionne la productivité grâce à la mémoire augmentée

Un an après son lancement remarqué à VivaTech, la start-up américaine Plaud s’impose dans l’écosystème français de la tech. Derrière ses outils d‘ enregistrement et de synthèse, c’est une véritable philosophie de l’intelligence augmentée qui se dessine.

De San Francisco à Paris : un an de maturation

Née il y a deux ans à San Francisco, Plaud a déjà plus d’un million de clients. La start-up s’est fait connaître en Europe lors de VivaTech 2024, où son approche de la productivité assistée par l’IA a attiré l’attention. En l’espace d’un an, l’entreprise a réussi à convaincre plus de 200 000 utilisateurs en Europe et à s’implanter durablement sur un marché réputé exigeant en matière de protection des données et de fiabilité technologique.

« Notre arrivée à VivaTech a été déterminante, explique Kamel Ouadi, Directeur de la marque monde Plaud. Cela nous a permis de confronter notre vision au terrain français et de mesurer à quel point les professionnels ici attendent des solutions concrètes, qui leur fassent vraiment gagner du temps. »

Une réponse à l’enjeu de la perte d’information

La philosophie de Plaud part d’un constat simple : dans une réunion, la plupart des informations échappent aux participants. On retient rarement plus de 10 % de ce qui est dit, et plus de la moitié des échanges se perdent sans trace exploitable. Dans un monde professionnel saturé de rendez-vous, cette perte est un frein majeur à la productivité.

Plaud propose d’y répondre par une mémoire augmentée : un système intelligent qui capte, organise et restitue l’information, afin que chaque conversation devienne une ressource. « Nous ne cherchons pas à faire de la simple transcription ou de l’enregistrement, mais à créer un véritable compagnon cognitif, un assistant virtuel, capable d’apporter de la valeur à long terme », insiste Kamel Ouadi.

Une technologie au service d’une vision

Les produits développés par Plaud — du discret NotePin au plus complet Note Pro — ne sont que les vecteurs de cette vision. Grâce à différentes formes de capture (vocal, texte, visuel image), ils enregistrent, contextualisent et hiérarchisent les échanges, avant de les transformer en synthèses, adaptées aux besoins de chaque métier.

Son ambition est de bâtir une nouvelle catégorie technologique, ni simple dictaphone ni logiciel de transcription, mais un système intégré de mémoire augmentée. Ainsi, Plaud offre aux professionnels la possibilité de capitaliser sur le temps passé en réunion ou en entretien, en gagnant jusqu’à une heure par jour, soit l’équivalent d’un mois de travail par an.

Vers une adoption française

Au-delà de la prouesse technologique, Plaud se heurte à un défi culturel : instaurer la confiance autour de l’usage de l’IA dans des environnements sensibles comme la santé, le droit ou l’éducation. D’ailleurs, Plaud suit les régulations GSPR et SOC-2 mettant l’utilisateur en total contrôle de ses données afin de construire une confiance durable. Pour Kamel Ouadi, l’enjeu est autant humain que technologique. « L’IA suscite des résistances, mais nous voulons démontrer qu’elle peut être un allié fiable et transparent. Notre vision est celle d’une intelligence augmentée, qui enrichit les pratiques sans jamais les remplacer, » conclut-il.

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