Check Point Software : les nouveaux enjeux de la cybersécurité face à l’émergence des agents IA

L’intelligence artificielle ne se contente plus d’assister l’humain : elle s’invite désormais comme un véritable collaborateur. Dans de nombreuses entreprises, les agents IA - de véritables entités capables d’exécuter de manière autonome des tâches dans les ressources humaines, la finance ou le commerce - amorcent une transformation profonde du travail. Une révolution prometteuse, mais qui peut aussi constituer un risque inédit. Car ces agents, au cœur des systèmes d’information, manipulent des données sensibles au même titre que leurs homologues humains.

« Les entreprises vont déployer ce type d’architecture basé sur des agents IA ; il est essentiel de les sécuriser dès aujourd’hui », alerte Jérôme Bouvet, Directeur Général de Check Point Software France. Pour ce spécialiste de la cybersécurité, la menace est claire : un agent IA compromis peut exfiltrer des informations confidentielles, altérer des données ou exécuter des actions malveillantes à grande échelle.

Un acteur historique qui revendique son avance

Avec trente-deux ans d’existence, Check Point Software fait figure de marque historique dans un secteur en perpétuelle mutation.

« Dans le monde de la tech, on est presque considéré comme pionnier. Mais cette longévité prouve surtout que l’on sait ce que l’on fait, et qu’on a l’expérience nécessaire pour accompagner nos clients », souligne Jérôme Bouvet.

L’entreprise se repositionne aujourd’hui aussi comme un acteur innovant, capable d’anticiper les mutations liées à l’intelligence artificielle — et notamment à ces nouveaux collaborateurs digitaux.

Sécuriser les agents IA, une priorité émergente

Face à ce défi, Check Point a développé deux approches. La première concerne la sécurisation de l’IA générative, un enjeu devenu critique alors que ces outils s’intègrent désormais dans les processus métier. L’idée est de contrôler l’interface entre la personne qui formule une instruction et le système des agents IA, afin d’éviter qu’une information sensible ne s’échappe.

La seconde approche repose sur l’intégration d’un MCP Server (Model Context Protocol), un relais intelligent entre les requêtes formulées par les agents IA et les données internes de l’entreprise. « On enferme ces agents dans un filet de sécurité : les échanges sont filtrés pour que seules les informations autorisées transitent », explique Jérôme Bouvet. Ce cocon numérique empêche toute fuite de données ou action non souhaitée.

Un enjeu de confiance

À mesure que les entreprises intègrent des agents IA dans leurs processus, la frontière entre humain et digital s’estompe. « Autant la protection du collaborateur humain est bien maîtrisée, autant celle du collaborateur digital reste à construire », rappelle Jérôme Bouvet.

Protéger ces nouveaux agents devient donc un enjeu stratégique, voire vital. Et dans ce nouveau paysage de la cybersécurité, Check Point entend bien prouver qu’expérience et innovation peuvent avancer de concert.

La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu en partenariat avec OpenMedias.

En partenariat avec OpenMedias