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ProLogium travaille avec la France pour déterminer le montant des subventions

Prologium a choisi Dunkerque pour son usine de batteries électriques

Prologium a choisi Dunkerque pour son usine de batteries électriques - Prologium

Le géant taïwanais des batteries qui doit investir 5,2 milliards d'euros dans la région de Dunkerque devrait recevoir au moins un milliard d'euros de subventions.

ProLogium travaille avec le gouvernement français pour déterminer le montant total des subventions qui sera alloué au projet du fabricant taïwanais de batteries dans le nord de la France, a annoncé vendredi le PDG du groupe.

Vincent Yang a déclaré à des journalistes que les discussions étaient entrées dans leur phase finale et qu'il s'attendait à ce qu'une annonce commune soit faite d'ici la fin de l'année.

Le montant du chèque devrait être connu à l'automne 2023 et devrait dépasser le milliard d'euros.

"L'efficacité du gouvernement français est assez impressionnante", a déclaré Vincent Yang.

Il a également indiqué que le projet serait également financé sur les fonds propres de la société et grâce à des prêts et des investissements de la part de constructeurs automobiles.

L'entreprise taïwanaise ProLogium compte investir 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030 pour développer son usine de batteries à électrolyte solide à Dunkerque, un pari alors que la production de ces nouvelles batteries n'est pas totalement maîtrisée.

Le site de ProLogium sera la quatrième giga-usine implantée dans le nord de la France. Il devrait démarrer sa production fin 2026-début 2027, selon le déroulement du processus de consultation, et créer à terme 3.000 emplois directs et 9.000 emplois indirects.

Vincent Yang a indiqué que le projet serait également financé sur les fonds propres de la société et grâce à des prêts et des investissements de la part de constructeurs automobiles.

"Mercedes a déjà investi et d'autres constructeurs automobiles ont montré leur intérêt", a dit Vincent Yang. Les giga-usines sont en effet vitales pour les constructeurs automobiles s'ils veulent compenser les importantes pertes d'emploi attendues dans les usines de mécaniques avec la fin des moteurs essence et diesel.

Frédéric Bianchi avec Thomson Reuters