BFM Business
Economie

Pour le Premier ministre hongrois, Trump a "mangé" la présidente de la Commission européenne "au petit-déjeuner"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lors d'une réunion du groupe Patriotes pour l'Europe au Parlement européen, réunissant des dirigeants européens d'extrême droite, à Mormant-sur-Vernisson, le 9 juin 2025 dans le Loiret

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lors d'une réunion du groupe Patriotes pour l'Europe au Parlement européen, réunissant des dirigeants européens d'extrême droite, à Mormant-sur-Vernisson, le 9 juin 2025 dans le Loiret - JEAN-FRANCOIS MONIER © 2019 AFP

Sur un live Facebook, Premier ministre hongrois juge très durement l'accord commercial obtenu par Ursula von den Leyen ce dimanche avec le président américain.

Viktor Orban tire à boulets rouges contre la Commission européenne au lendemain de la signature d'un accord commercial avec les États-Unis. Dans un live Facebook intitulé "L'Heure des guerriers" animé par le porte-parole de son parti diffusé ce lundi matin, le Premier ministre hongrois n'a pas mâché ses mots.

"Donald Trump n’a pas conclu d’accord avec Ursula von der Leyen, a-t-il commenté, mais il l’a mangée au petit-déjeuner."

Il a souligné que les Américains avaient récemment conclu un accord avec les Britanniques, bien meilleur que celui que l’UE venait de conclure.

Un accord "déséquilibré"

L'Union européenne et les États-Unis ont scellé dimanche en Ecosse "le plus important" accord commercial jamais réalisé, selon le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

L'enjeu était de taille. Les deux principales puissances commerciales de la planète s'échangent chaque jour près de 4,4 milliards d'euros de biens et services, et Washington menaçait d'imposer dès le 1er août des droits de douane de 30% sur toutes les importations européennes. La France a néanmoins déploré un accord "déséquilibré".

Négocié âprement depuis des mois, l'accord prévoit des droits de douane sur toutes les importations européennes vers les États-Unis, à un un taux unique de 15%, comprenant toutes les taxes déjà existantes.

Frédéric Bianchi
https://twitter.com/FredericBianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco