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Olivia Grégoire: "oui pour le ski c'est difficile" mais "il faut comprendre" la situation

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Sur BFM Business, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie justifie la décision du gouvernement de ne pas réouvrir les stations de ski.

"Coup de massue", "grande tristesse", "tsunami", les professionnels du ski ont tous été dévastés par la décision du gouvernement de ne pas réouvrir les stations pour les vacances d'hiver. De quoi préfigurer une saison blanche pour le secteur après la fermeture pendant les congés de Noël.

Invitée du Grand Journal de l'éco, Olivia Grégoire, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie comprend l'émotion de la filière mais conteste l'argument des professionnels qui estiment qu'on attrappe pas plus le covid dans une station de ski que dans le métro.

"Dans les stations de ski, les appartements sont exigus, on est tous enfermés dans des restaurants pour manger des fondues"

"Toutes les décisions que l'on prend sont difficiles, c'est assez kafkaïen mais je n'adhère pas à ce discours. Je ne suis pas sûre qu'il y ait de bonne décision, oui pour le ski c'est difficile. Mais je dis que tous nos voins européens font pareils: on se compare quand ça nous arrange, on ne se compare pas quand ça nous dérange", assène la secrétaire d'Etat.

"On injectera ce qu'il faut (...) on a des marges de manoeuvre (...) je ne dis pas que tout ce qu'on fait est parfait mais je pense aussi que dans les staions de ski, les appartements sont hyper exigus, on est tous enfermés dans des restaurants pour manger des fondues et des raclettes, qu'on est les uns sur les autres dans les oeufs et dans les remontées mécaniques donc il y a des sujets qu'on peu comprendre".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business