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Maya Noël (France Digitale): "Les start-up françaises créent aussi des emplois"

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Près de 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020 et plus de 40.000 emplois créés pour la French tech.

Plus d'un milliard d'euros levés en deux jours. L'argent coule à flot sur la French Tech depuis quelques semaines. "Il faut se rendre comptequ'en quelques jours, il y a autant d'argent qui est levé que sur l'ensemble de 2016 ou 2015", s'enthouiasmait ce mardi Cédric O, le Secrétaire d'Etat au numérique sur BFM Business.

Près de 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020

Mais si les start-up françaises ont les faveurs des investisseurs, elles deviennent progressivement des puissances économiques non importantes dans le paysage français. Ainsi selon une étude d'EY, qui a analysé l'activité de près de 700 start-up, elles auraient collectivement réalisé en 2020 6,92 milliards d'euros de chiffre d'affaires, en progression de 15% par rapport à un an plus tôt.

Elles créent de l'activité mais aussi des emplois. Selon cette même étude, les 691 plus importantes start-up hexagonale emploient ensemble plus de 42.000 personnes, soit 13% de plus qu'en 2019. Et l'immense majorité de ces emplois sont qui plus est en France (77%).

"La French tech c'est du chiffre d'affaires, de la rentabilité (un quart des start-up sont rentables) et de l'emploi, se félicite Maya Noël, la directrice générale de France Digitale sur BFM Business. Le digital, ça représente 500.000 emplois directs en France."

Deux tiers des start-up assurent avoir du mal à recruter

Un écosystème dynamique qui pourrait l'être davantage.

"Le premier frein à la croissance des start-up aujourd'hui c'est le recrutement, déplore Maya Noël. Il faut pousser dans ce sens-là. Ca passe par la formation: la formation professionnelle pour s'adapter aux besoins des start-up qui évoluent très vite, mais aussi dès le primiaire car il y a un manque de diversité dans les start-up. Il faut former dès le plus jeune âge des femmes et des personnes de tous les niveaux sociaux."

Près des deux tiers des start-up interrogées assurent avoir du mal à recruter en France.

Frédéric Bianchi
https://twitter.com/FredericBianchi Frédéric Bianchi Journaliste BFM Éco