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MacKenzie Scott a donné plus de 4 milliards de dollars à des associations caritatives en quatre mois

MacKenzie Scott

MacKenzie Scott - Jorg Carstensen-AFP

La milliardaire américaine MacKenzie Scott, ex-femme du fondateur d'Amazon Jeff Bezos, a reversé une partie de sa fortune à des associations caritatives.

Plus de 4 milliards de dollars. C'est la somme versée ces quatre derniers mois à des associations caritatives par MacKenzie Scott – ex-femme du fondateur d'Amazon, Jeff Bezos – après avoir déjà donné 1,7 milliard de dollars en juillet.

"Cette pandémie a été un boulet de démolition dans la vie des Américains. Les pertes économiques et les conséquences en matière de santé ont été pires pour les femmes, pour les personnes de couleur et pour les personnes pauvres. Pendant ce temps, la richesse des milliardaires a considérablement augmenté", assure-t-elle dans un texte publié sur la plateforme Medium.

L'argent a été versé à près de 400 associations aux Etats-Unis. "Certaines répondent aux besoins de base: banques alimentaires, fonds de secours d'urgence et services de soutien pour les plus vulnérables. D'autres s'attaquent aux inégalités systémiques à long terme qui ont été aggravées par la crise: allégement des dettes, formation professionnelle, crédit et services financiers pour les communautés sous-financées, éducation pour les personnes marginalisées et défavorisées, défense des droits civiques et défense juridique contre la discrimination institutionnelle", précise-t-elle.

"Jusqu'à ce que le coffre-fort soit vide"

Après son divorce, MacKenzie Scott avait conservé 25% des actions détenues par le couple et est alors devenue l'une des femmes les plus riches du monde. Dans un texte publié en 2019 sur le site de l'organisation "Giving Pledge" – une initiative lancée par Warren Buffett et Bill Gates qui encourage les milliardaires du monde entier à donner plus de la moitié de leur fortune à des organisations caritatives, MacKenzie Scott s'était engagée à léguer 36 milliards de dollars, affirmant avoir "une somme d'argent disproportionnée à partager". "Je vais continuer jusqu'à ce que le coffre-fort soit vide", écrivait-elle.

J. Br.