Les plus grandes fortunes de la tech ont perdu 67 milliards de dollars en une semaine

Jeff Bezos redevient l'homme le plus riche du monde. - AFP
Ils peuvent gagner beaucoup très rapidement. Mais ils peuvent aussi perdre. C'est ce qu'il s'est passé la semaine dernière pour les plus grandes fortunes de la planète. En une semaine de cotation, le patrimoine cumulé des cinq plus grandes fortunes du secteur des technologies s'est contracté de 67 milliards de dollars.
Dans le détail Elon Musk a ainsi "perdu" 25,1 milliards de dollars, soit 9% de son patrimoine, Jeff Bezos 19,9 milliards, Mark Zuckerberg 10,4 milliards, Larry Page 7,6 milliards et Bill Gates 4,3 milliards.
La semaine a été dure pour le secteur des technologies. Du commerce en ligne, au jeu vidéo en passant par les réseaux sociaux et les cryptomonnaies, la plupart des entreprises cotées du secteur ont vu leur cours fortement chuter ces derniers jours. A l'image de la fortune de Changpeng Zhao, le sino-canadien fondateur du site d'échange de cryptomonnaie, qui s'est contractée de 17,7 milliards de dollars la semaine dernière et de près de 21 milliards depuis le début de l'année. En 2022, le milliardaire a perdu 22% de sa fortune.
Bernard Arnault relativement épargné
La semaine dernière, le seul milliardaire du top 10 mondial qui n'a pas vu fondre son patrimoine est le Français Bernard Arnault qui a "gagné" 3 milliards de dollars sur la période. Mais depuis le début de l'année, le patron de LVMH n'a pas pour autant été épargné avec un recul de 10,5 milliards de dollars. Néanmoins avec une fortune de 167 milliards de dollars dans le Bloomberg Billionaires Index, le Français pourrait dépasser Jeff Bezos (168 milliards) et devenir la deuxième fortune du monde derrière Elon Musk.
Depuis mars 2020 et le déclenchement de la pandémie, les marchés ont connu la semaine la plus agitée que ce soit aux Etats-Unis, en Asie ou en Europe. Et les fortunes des milliardaires qui avaient fortement progressé depuis le début de la crise ont subitement décroché ces derniers jours.
Menaces géopolitiques avec le regain des tensions entre la Russie et l'occident sur le dossier ukrainien, incertitudes concernant la hausse des taux directeurs de la Fed, nouvelles macroéconomiques guère encourageantes avec la croissance revue à la baisse pour de grandes économies... Les marchés sont fébriles depuis le début de l'année.
