BFM Business
Economie

Le Japon envoie un émissaire au Liban pour négocier l'extradition de  Carlos Ghosn

Un représentant du ministère japonais de la Justice quittera Tokyo samedi et s'entretiendra lundi avec le ministre libanais de la Justice, Albert Serhan

Un représentant du ministère japonais de la Justice quittera Tokyo samedi et s'entretiendra lundi avec le ministre libanais de la Justice, Albert Serhan - AFP

Le gouvernement japonais dépêche au Liban son ministre adjoint de la Justice pour convaincre les autorités que Carlos Ghosn doit être jugé au Japon.

Pour le gouvernement japonais, l'affaire Ghosn relève de son autorité. Selon un communiqué dévoilé par Reuters, Hiroyuki Yoshiie, ministre adjoint de la Justice japonaise, se rendra samedi 29 février au Liban.

Bien qu'aucun accord d'extradition ne lie le Japon et le Liban, sa mission est de convaincre Beyrouth que l'ancien dirigeant de Renault-Nissan soit jugé au Japon. L'émissaire de Tokyo doit s'entretenir dès lundi avec le ministre libanais de la Justice, Albert Serhan.

Accusé par les autorités japonaises de malversations financières lorsqu'il était à la tête de Nissan, Carlos Ghosn a été incarcéré au Japon avant d'être assigné à résidence à Tokyo.

Fin décembre, l'ancien patron de l'Alliance s'est évadé de façon rocambolesque pour se rendre à Beyrouth via la Turquie. Le parquet à Tokyo a délivré en janvier un nouveau mandat d'arrêt contre Carlos Ghosn portant spécifiquement sur sa fuite.

Pascal Samama