En octobre, la consommation des ménages a de nouveau reculé (sauf dans l'alimentaire)

La consommation des ménages a été 0,4% plus basse en octobre qu'en septembre, a indiqué l'Insee vendredi. - PHILIPPE HUGUEN - AFP
La consommation des ménages a été 0,4% plus basse en octobre qu'en septembre, a indiqué l'Insee vendredi.
Un repli qui s'explique principalement par la nette diminution des achats de biens fabriqués (-1,3%), comme les dépenses en habillement (-5,1%), mais aussi par le recul de la consommation d'énergie (-1,2%).
La consommation alimentaire des ménages rebondit toutefois nettement (+1,2% après -1,4% en septembre). Elle a été portée par la hausse des achats de produits agroalimentaires, tandis que la consommation de produits agricoles, non transformés, baisse de nouveau.
La consommation en biens durables est elle repartie légèrement à la baisse (-0,6% après +0,8% en septembre). Une baisse principalement liée au recul des dépenses en biens d'équipements, notamment les ordinateurs et les téléphones, ainsi qu'à une diminution des achats de véhicules d'occasion.
Un effet "JO" confirmé sur la croissance
En octobre 2024, les dépenses en énergie des ménages diminuent de nouveau (-1,2% après -0,3% en septembre) sous l'effet d'une baisse des dépenses en électricité et en gaz.
La consommation des ménages avait déjà ralenti en septembre par rapport en août, passant de +0,4% en août à +0,1% en septembre.
Sur un an, la consommation des ménages en biens est toutefois en hausse de 0,4% en octobre. Mais les dépenses alimentaires sont en diminution de 0,6% en octobre 2024 comparé à octobre 2023.
L'Insee a par ailleurs confirmé dans ses résultats détaillés que la croissance française a été de 0,4% au troisième trimestre, tandis que la progression du pouvoir d'achat des ménages a accéléré.
Le PIB du troisième trimestre a été "stimulé par les Jeux olympiques et paralympiques", rappelle l'Institut national de la Statistique, après une croissance de 0,2% aux deux premiers trimestres par rapport aux trimestres précédents.
La contribution de la demande intérieure hors stocks - consommation, investissements... - est positive au troisième trimestre, alimentant à hauteur de 0,3 point la hausse du PIB, le commerce extérieur contribue négativement de 0,1 point et les variations de stocks positivement de 0,1 point.
