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Ukraine: le G7 crée un "mécanisme de coordination" pour réparer les infrastructures

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La Russie a fait ces dernières semaines des sites liés à l'électricité et à l'eau potable, des cibles prioritaires.

Alors que la Russie opte pour des frappes ciblées sur des infrastructures énergétiques, la riposte occidentale s'organise. Le groupe du G7 a convenu vendredi de mettre en place "un mécanisme de coordination" afin d'aider l'Ukraine à réparer et défendre ses infrastructures indispensables d'électricité et d'approvisionnement en eau.

Il doit permettre une coordination de l'aide concrète des pays pour réparer les installations et livrer "pompes à eau, appareils de chauffage, conteneurs d'habitation et sanitaires, lits, couvertures, tentes", avait expliqué la veille la cheffe de la Diplomatie allemande Annalena Baerbock, dont le pays assure la présidence du G7.

"Nous réitérons notre engagement inébranlable à continuer de fournir le soutien financier, humanitaire, politique, technique et de défense dont l'Ukraine a besoin pour soulager la souffrance de sa population et défendre sa souveraineté et intégrité territoriale dans ses frontières reconnues au niveau international", ont affirmé les ministres des Affaires étrangères du groupe, réunis à Münster dans l'ouest de l'Allemagne.

Dans leur communiqué final, ils ont également dénoncé la "rhétorique nucléaire innacceptable de la Russie".

"Toute utilisation d'armes chimique, biologique ou nucléaire par la Russie entrainera des conséquences sévères", ont-ils mis en garde.

Pas de "sale bombe"

Les pays industrialisés (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni et Japon) ont également rejeté les accusations "fausses" de Moscou selon lesquelles l'Ukraine préparerait "une sale bombe". L'enquête menée par l'agence onusienne AIEA "ont confirmé que ces allégations étaient sans fondement", soulignent-ils.

Le G7 continuera à imposer "des coûts économiques à la Russie et d'autres pays, personnes privées ou institutions fournissant un soutien militaire à la guerre de Moscou (...) comme certains d'entre nous l'ont déjà fait en ce qui concerne la livraison par l'Iran" de drones en Russie, ont indiqué les ministres.

Ils ont à cet égard réitéré leur appel aux autorités du Belarus, qui assure ne pas vouloir s'impliquer directement dans la guerre, "d'arrêter de permettre la guerre d'agression de la Russie", y compris en autorisant des soldats russes à stationner sur son territoire dont la Russie s'est servie comme base arrière pour l'invasion de l'Ukraine fin février.

VG avec AFP