La Chine "devient très hostile": Trump menace d'une augmentation "massive" des droits de douane et ne veut plus rencontrer Xi Jinping

Donald Trump et Xi Jinping - Fred DUFOUR / AFP
Donald Trump a jugé vendredi que la Chine "devenait très hostile" et a ajouté qu'il "ne semblait plus y avoir de raison" de voir son homologue chinois Xi Jinping en Corée du sud dans deux semaines, comme c'était prévu, après que Pékin a décidé d'encadrer davantage les exportations de technologies liées aux terres rares.
"Cela a été une vraie surprise" a réagi le président américain sur son réseau Truth Social.
"Je devais rencontrer (le président chinois Xi Jinping) dans deux semaines au sommet de l'Apec en Corée du sud mais il ne semble plus y avoir de raison" pour le faire, a-t-il encore écrit.
La Bourse de New York est passée dans le rouge face à cette brusque hausse de tensions entre les deux premières puissances commerciales mondiales, qui ont engagé un difficile dialogue commercial. A Paris, le CAC40 a fini nettement dans le rouge ce vendredi à -1,53%.
Donald Trump a estimé dit qu'il "sera forcé de contre-attaquer financièrement".
Les bourses dans le rouge
Les terres rares étaient déjà un point de friction majeur dans les négociations commerciales sino-américaines, Washington accusant Pékin de ralentir délibérément l'approbation des autorisations d'exportation.
Le géant asiatique est le premier producteur mondial de ces matériaux essentiels pour le numérique, l'automobile, l'énergie ou encore l'armement.
Les nouveaux contrôles annoncés jeudi par Pékin concernent l'exportation des technologies liées à l'extraction et la production de ces matériaux, a indiqué le ministère du Commerce dans un communiqué.
L'une des options envisagées par Donald Trump pour y répondre est une augmentation "massive" de droits de douane sur les marchandises chinoises entrant aux Etats-Unis, a-t-il ajouté sur Truth Social.
"Beaucoup d'autres contre-mesures sont sérieusement à l'étude", a-t-il indiqué.
"Il n'est pas possible que la Chine soit autorisée à tenir le monde +prisonnier+ mais cela semble être leur projet depuis un moment", a encore jugé Donald Trump.