INFOGRAPHIE. Grandes surfaces: ce qui est autorisé à la vente et ce qui ne l'est pas à partir de mercredi

Ce qui est autorisé à la vente dans les grandes surfaces à partir du 4 novembre 2020. - BFMTV
Alors que les rayons de produits culturels (livres, DVD) sont déjà concernés par l’interdiction à la vente dans les grandes surfaces annoncée par le Premier ministre, la liste des produits "non-essentiels" qui ne pourront plus être vendus à partir de demain mercredi, dans les rayons de la grande distribution, s'est allongée.
Sont concernés par ces interdictions de vente, les supermarchés, les magasins multi-commerces, les hypermarchés et les autres magasins de vente d’une surface de plus de 400 mètres carrés.
En outre, ce décret établit une jauge en terme de capacité d'accueil obligeant ces magasins à s'assurer qu'une surface de 4 mètres carrés est disponible par client.
Ce qui n'est pas autorisé à la vente est réputé interdit
Cette liste s'appuie sur un décret paru au Journal Officiel dans la matinée qui a précisé la liste des catégories de produits dits "essentiels" qui pourront encore être vendus en grande surface. Ont été ajoutés à cette liste "les produits de toilette, d’hygiène, d’entretien et les produits de puériculture". A contrario, ce qui n'est pas spécifié dans cette liste est réputé être interdit à la vente par la grande distribution.
Ces fermetures de rayons dans la grande distribution ont été décidées pour "rétablir l'équité" avec les commerces de proximité, qui ne sont autorisés qu'à prendre des commandes, avait précisé le week-end dernier, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Pour la fédération de la grande distribution (FCD), c'est une solution "perdant-perdant". "C'est une décision qui va affaiblir le petit comme le grand commerce, en laissant le champ libre à des acteurs comme Amazon", avait déclaré dimanche soir 1er novembre, son délégué général Jacques Creyssel .
Selon le magazine spécialisé LSA, près de 20 % du chiffre d’affaires des produits non alimentaires vendus en grandes surfaces est réalisé pendant les mois de novembre et décembre". La fermeture immiente de nombreux rayons non-alimentaires risquent donc d'amputer une part significative des recettes des hypermarchés et supermarchés.
La grande distribution prévient que cette décision pourrait avoir des "conséquences" pour "20 à 25%" des salariés du secteur, qui en compte 700.000 au total.
