Transilien: la SNCF vise 800 recrutements cette année

Face à des besoins toujours importants, la SNCF poursuit sa politique ambitieuse de recrutements, notamment pour son offre Transilien (Ile-de-France). Après 1.250 embauches en 2024, l'opérateur compte recruter 800 personnes cette année.
"Il s’agit d’un volume de recrutement significatif porté par des ambitions d’améliorations constantes des services pour Île-de-France mobilités et aux voyageurs", explique le groupe.
Dans le détail, Transilien recherche cette année:
- 400 conductrices et conducteurs de train et RER ;
- 200 agentes et agents chargés de la relation client en gare ;
- 150 techniciens et techniciennes qualifiés de maintenance des trains, agentes et agents de manœuvre des trains au sein des centres de maintenance ;
- 30 agentes et agents de production ;
- 20 agentes et agents de maîtrise et cadres, profils ingénieurs ou système d’information (projets, développeurs).
Forum des métiers
Afin de faire connaître ses besoins et attirer les profils, le groupe va lancer campagne de communication à partir de mars ainsi qu’un grand forum régional au théâtre Mogador à Paris, le 27 mars, avec un focus particulier sur les métiers de la conduite.
Par ailleurs, l'opérateur met à leur disposition le site Quai des métiers Transilien "pour plonger en immersion dans des métiers qui recrutent et découvrir l’univers du Mass Transit dans lequel les agentes et les agents travaillent au quotidien" ainsi que des MOOC pour se plonger dans les métiers de la maintenance et de la conduite.
Et toutes les offres d'emploi sont disponibles sur le site emploi.sncf.com.
Si officiellement, les campagnes de recrutement remplissent leurs objectifs avec un nombre massif de candidatures pour chaque offre, les syndicats pointent régulièrement des départs nombreux, notamment de la part des jeunes recrues.
Il y a évidemment la pénibilité du travail de conducteur qui n'est pas toujours bien évaluée par les plus jeunes: travail de nuit, pendant les week-ends, vacances décalées, absence prolongée du domicile... Ou encore la fin des recrutements au statut.
"Dans ces conditions, les candidats quittent les formations, voire leur emploi dès la réception des premiers bulletins de paie", explique la CGT Cheminots.
Un constat contesté par la SNCF qui précise: "nous n’avons pas de difficultés particulières à retenir les collaborateurs, au contraire, nous avons en moyenne moins de 1% de taux de démission ce qui nous place très en dessous des niveaux constatés dans l’industrie et les services, et ce taux est stable. Cela vaut chez Transilien".