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Décollage réussi pour le nouvel Airbus A350

Premier vol d'essai du nouvel engin d'Airbus, assuré par deux pilotes, un Britannique et un Français, assistés d'ingénieurs chargés de multiples tests.

Premier vol d'essai du nouvel engin d'Airbus, assuré par deux pilotes, un Britannique et un Français, assistés d'ingénieurs chargés de multiples tests. - -

Le nouvel Airbus a décollé à 10h00 précises de Toulouse-Blagnac pour son premier vol d'essai, assuré par deux pilotes, un Britannique et un Français, assistés d'ingénieurs chargés de multiples tests.

Un décollage parfaitement exécuté. Le nouvel A350 d'Airbus s'est envolé vendredi à 10h00 précises de l'aéroport de Toulouse-Blagnac pour son premier vol d'essai, étape cruciale d'un programme qui vise à rattraper l'Américain Boeing sur le marché lucratif des avions long-courriers.

Le nouveau biréacteur de l'avionneur européen s'est élevé de la piste Concorde vers le nord-ouest, sous un ciel partiellement nuageux et sous le regard de milliers de salariés d'Airbus sortis des usines pour voir ce nouvel objet de fierté, sous le regard aussi de centaines de Toulousains et d'officiels.

Quatre heures de vol

Le biréacteur construit à plus de 50% en matériaux composites, plus légers que le métal, comme le 787 Dreamliner de Boeing, doit voler quatre heures au-dessus du sud-ouest de la France et de l'Atlantique avant de revenir à Toulouse.

Le vol est assuré par six membres du service des essais en vol d'Airbus, deux pilotes, un Britannique et un Français, assistés d'ingénieurs chargés de multiples tests pendant le vol.

C'est le coup d'envoi d'une campagne d'essais visant une mise en service avant fin 2014 du premier A350-900, coeur d'une gamme d'appareils de 270 à 350 sièges assurant des vols jusqu'à 15.000 km sans escale.

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