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Aéroports parisiens: le préavis de grève pour mercredi levé après un accord sur une prime

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Le groupe ADP indique qu'un accord a été trouvé avec plusieurs syndicats.

Le préavis de grève dans les aéroports parisiens pour ce mercredi 17 juillet est levé. Le groupe ADP indique qu'un accord a été trouvé avec plusieurs syndicats, après avoir précisé la semaine dernière que ce mouvement "ne devrait pas entraîner d'annulation de vols".

Quatre syndicats de l'entreprise (CGT, CFDT, FO et UNSA) réclamaient pour cette période chargée une gratification "pour l'ensemble du personnel".

Une prime "uniforme" pour les employés d'ADP

"Un accord majoritaire a été conclu aujourd'hui 16 juillet entre trois organisations syndicales représentatives et la direction d'ADP SA. En conséquence de cet accord, le préavis de grève du 17 juillet est levé", a indiqué la direction.

Selon la direction, "cet accord prévoit le versement d'une prime uniforme pour chacun des collaborateurs d'ADP SA".

C'était l'une des revendications des syndicats ayant lancé ce mouvement social à 10 jours de l'ouverture des JO et en pleine période de pointe estivale pour les plateformes parisiennes de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly.

En outre, "des primes particulières sont prévues pour les collaborateurs volontaires à l'accueil des délégations olympiques et la gestion de leurs bagages, ainsi que pour les collaborateurs opérationnels sur tableau de service", a rappelé ADP, contrôlé à 50,6% par l'État français.

"Méthodes de division"

Les syndicats dénonçaient également dans un communiqué commun une "dégradation des conditions de travail", réclamant un plan d'embauche "massif" de 1.000 postes et la garantie de pouvoir poser des jours pendant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP).

Ces syndicats regrettaient aussi la décision "unilatérale" de "verser une prime uniquement à une partie du personnel". "Tous les syndicats ont unanimement dénoncé ces méthodes de division et les choix de la direction", indiquent-ils. "Force est de constater que le PDG a balayé nos revendications."

Un refus que les syndicats jugent "dogmatique", quand "l'entreprise dispose des ressources pour répondre aux demandes légitimes des salariés et de leurs représentants", en citant notamment des "dividendes confortables des actionnaires".

"Le dialogue social est permanent au sein d'ADP et la direction demeure en contact avec les organisations syndicales", assurait alors le groupe.

Olivier Chicheportiche avec AFP