BFM Business
Entreprises

Pour le patron de JPMorgan, le sauvetage de First Republic "va aider à stabiliser le système"

First Republic pourrait effectuer de nombreuses cessions d'actifs

First Republic pourrait effectuer de nombreuses cessions d'actifs - Patrick T Fallon

Les autorités américaines ont pris le contrôle de la banque First Republic, basée à San Francisco, avant d’en revendre ce 1er mai la grande majorité à JPMorgan Chase.

Pour Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, le sauvetage de First Republic "va aider à stabiliser le système". Alors que les défaillances de deux autres banques en mars avaient ébranlé le monde de la finance et emporté dans la tourmente First Republic, "le système bancaire américain est extraordinairement sain", a aussi affirmé le responsable lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes.

Les autorités américaines ont pris le contrôle de la banque régionale First Republic et en ont revendu la grande majorité à JPMorgan Chase, espérant refermer l'épisode de crise bancaire qui a émergé en mars.

L'établissement était sous forte pression depuis les défaillances rapprochées le mois dernier de deux établissements au profil similaire, Silicon Valley Bank et Signature.

Mais First Republic n'est pas parvenu à trouver un plan de sauvetage satisfaisant et quand il a confirmé lundi dernier que de nombreux clients avaient retiré plus de 100 milliards de dollars de dépôts au premier trimestre, son action, déjà mal en point, a piqué du nez.

Deuxième plus grosse faillite bancaire aux Etats-Unis

Les autorités, qui semblaient réticentes venir à la rescousse d'une troisième banque en peu de temps, sont finalement montées au créneau, sollicitant les offres d'établissements financiers avant de saisir officiellement First Republic.

Il s'agit de la deuxième plus grosse faillite bancaire de l'histoire des Etats-Unis (hors banque d'investissements comme Lehman Brothers) après celle de Washington Mutual en septembre 2008.

Les actifs de cette dernière avaient, eux aussi, été en grande partie acquis par JPMorgan qui, sous la houlette de son patron Jamie Dimon, a plusieurs fois secouru des établissements en difficulté.

P.D. avec AFP