Plombée par la pénurie de carburant, l'hôtellerie française mise sur la seconde semaine des vacances

La première semaine des congés de la Toussaint s'annonce "morose" pour l'hôtellerie française qui place "de grands espoirs" sur la semaine suivante, comptant sur une amélioration de la situation dans les stations-service, a indiqué le principal syndicat patronal de l'hôtellerie-restauration (Umih).
"La première semaine est morose" mais "petit à petit les réservations reprennent" à mesure que la situation s'améliore au niveau de l'approvisionnement de carburants, a assuré Laurent Duc, président de l'Umih, interrogé samedi sur Europe 1.
Le recul des réservations "n'est plus que de 15 à 20% quand il était de 30 à 40% il y a une semaine" avec "des annulations à la chaîne" au pic des pénuries dans les stations, note Laurent Duc qui place "de grands espoirs" sur la semaine suivante avec le pont du 1er novembre.
Un secteur en difficulté depuis la pandémie
L'hôtellerie, qui "vient de passer deux années terribles" en raison de la crise sanitaire, qui "souffre du télétravail" et qui fait face à la "concurrence effrénée de meublés touristiques", subit "de plein fouet" les conséquences du mouvement social dans les raffineries, a-t-il ajouté sur RMC.
La CGT, qui a organisé une mobilisation interprofessionnelle mardi dans toute la France, a annoncé deux nouvelles dates pour des grèves et manifestations, les 27 octobre et 10 novembre, afin de ne pas relâcher la pression malgré l'amorce d'une sortie de crise dans le nucléaire et les raffineries.