"On a redonné du lustre à cette marque": loin de ses sommets d'antan, Habitat retrouve des clients après sa liquidation (mais sans magasin)

Sur BFM Business, Sacha Vigna, directeur général de Vente-unique.com qui a repris la célèbre marque, assure que le rebond est en cours avec 25.000 clients en six mois.

Le nouvel Habitat se porte bien. Rappelons que la célèbre enseigne d'ameublement, en liquidation judiciaire, a été reprise début 2024 par le site d'e-commerce vente-unique.com avec une stratégie quasi exclusivement en ligne.

"On a redonné du lustre à cette marque", assure ce jeudi sur BFM Business, Sacha Vigna, directeur général de Vente-unique.com.

"25.000 clients ont été livrés en six mois pour un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros", poursuit le responsable qui vise 10 millions d'euros sur l'année. "Nous avons les armes pour y arriver".

Des résultats encore loin des années record d'Habitat qui réalisait en 2021 pas moins de 63 million d'euros de chiffre d'affaires (avec un réseau de magasins physiques). Mais Sacha Vigna est convaincu de l'appétit des consommateurs pour "cette marque qui plaît aux Français avec des produits de qualité au design accessible".

"Assurer la pérennité de cette marque"

Le groupe n'entend d'ailleurs pas changer son positionnement mais "réconcilier son héritage historique (...) avec des rééditions et trois nouvelles créations contemporaines".

Habitat profite en effet encore d'une belle image de marque. Ce n'est pas le produit qui a posé problème mais la logistique, les livraisons, le service client. Et d'expliquer qu'Habitat profite désormais "du savoir-faire logistique de Vente-unique.com pour satisfaire le client, un stock disponible, et avec une entreprise qui est solide".

"C'est l'assurance que dans le futur, nous avons les ressources financières et logistique pour assurer la pérennité de cette marque", poursuit-il.

D'ailleurs, pour les clients lésés par la liquidation judiciaire (environ 9.000), Sacha Vigna rappelle qu'"une campagne a été lancée pour venir en aide à ces clients" avec des bons d'achat pour "les dédommager".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business