Omicron: les entreprises de services publics essentiels se disent bien préparées

Les entreprises françaises qui fournissent des services publics essentiels se disaient lundi globalement bien préparées face à la vague du variant Omicron du Covid-19 et ne notaient pas de perturbation majeure de leurs activités. Le Premier ministre Jean Castex réunissait ce lundi après-midi plusieurs ministres pour faire le point sur l'impact de ce variant fortement contagieux sur les "services publics essentiels", dont l'énergie et les transports.
À la SNCF, l'augmentation des cas Covid et des cas contact "peut amener à des adaptations locales de certains de nos plans de transport TER ou Transilien, que ce soit du fait d'une moindre disponibilité des équipes comme d'une moindre fréquentation des voyageurs par exemple du fait du télétravail". Mais cela "reste local et de faible ampleur à ce stade", a assuré la compagnie.
Le plan de transport des TGV reste pour sa part "inchangé à ce stade et pour les prochains jours" mais il pourrait y avoir "des adaptations si nécessaire". Concernant les transports locaux, Île-de-France Mobilités ou l'opérateur Keolis n'ont pas rapporté de perturbations importantes.
EDF prêt à renforcer son plan de continuité d'activité
Côté énergie, EDF assure qu'"à l'heure actuelle, les activités industrielles et de service public se poursuivent sur tous les sites de production". Le producteur d'électricité se dit par ailleurs préparé à renforcer son plan de continuité d'activité (PCA) si nécessaire. "Ce dispositif renforcé prévoit une continuité d'activité pendant 12 semaines avec un effectif réduit, tout en assurant l'approvisionnement et la sûreté", a souligné un porte-parole. Enfin, les entreprises de gestion de l'eau et des déchets se disaient également armées face au défi du nouveau variant.
"Nous sommes en mesure de poursuivre l'ensemble de nos activités sans difficultés majeures, et assurer la santé et la sécurité de nos salariés grâce à un plan de continuité d'activité adapté depuis le début de la crise sanitaire", indique-t-on ainsi chez Veolia.
Le groupe a notamment adapté le travail dans la collecte des déchets pour minimiser les contacts, tandis que des tâches non urgentes ont été reportées dans le domaine de l'eau. Chez Suez, on ne note pas d'explosion des arrêts maladie et les plans de continuité d'activité n'ont pas été activés. "Dans les activités opérationnelles, comme la collecte, le recours à l'intérim et le redéploiement de personnel, comme déjà fait en 2020, permet de maintenir les services", note-t-on.