"Les p****n de numéro 1": Snoop Dogg fait danser Maurice Levy dans les vœux de fin d'année de Publicis

Après les Jeux olympiques, le rappeur américain continue à s'afficher en France, et apparaît dans le clip de fin d'année de l'entreprise de pub parisienne.

Nous ne sommes que le 4 décembre mais Publicis vous souhaite déjà une bonne année 2025. Habitué des voeux remarqués -"utiles" en 2022, faits par IA l'an dernier, le groupe publicitaire a de nouveau frappé fort cette anné. Il s'est adjoint les services d'une des personnalités de l'année: le rappeur Snoop Dogg.

S'adressant aux salariés de Publicis, l'artiste américain, vêtu d'un bonnet, de lunettes de soleil et d'une veste bien loin de la tenue formelle d'un PDG, assure que "2024 a été une année remarquable et nous avons tant de raisons d'être fiers. Grâce à vous et votre travail, nous avons connu une croissance solide et remporté de nouveaux contrats".

Mais que vient faire Snoop Dogg dans les voeux de Publicis? C'est Arthur Sadoun, le président du directoire qui surgit alors pour donner la réponse. En substance: la groupe veut surfer sur l'image du rappeur, qui s'est affiché partout dans Paris cet été à l'occasion des Jeux olympiques.

"Les p****n de numéro 1"

Bien conscient que la collaboration n'est pas naturelle, Snoop Dogg avoue lui-même: "je ne sais pas ce qu'est Publicis".

"Mais ce que je sais, c'est que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni se sont battus pour savoir qui était le meilleur publicitaire du monde. Et cette année, c'est Publicis. Ce sont les p****n de numéro un."

La vidéo glisse alors dans le registre comique, Snoop Dogg assurant être tellement inspiré par ses escapades parisiennes qu'il compte se renomme "Le Snoop". Avant d'offrir à Arthur Sadoun un sweatshirt avec le logo de Publicis… ou presque: le traditionnel lion du groupe y est remplacé par un chien avec des lunettes de soleil. "Pas sûr que Maurice aime le chien", s'inquiète Arthur Sadoun.

Après un voeu de bonne année en bon français des plus fragiles, Snoop Dogg monte le son et esquisse quelques pas de danse avec le patron de Publics, dont on appréciera autant le courage que la maladresse. Et en guise de scène post-générique, Maurice Levy, dirigeant historique de Publicis, se prête au même exercice sur le toit de l'entreprise, avec l'Arc de Triomphe en fond. Et le vétéran de 82 ans de conclure: "tout est dans les hanches!"

VG