Le ministère des Armées commande "plusieurs centaines" de drones au Français Flying Eye

850 drones ont déjà été commandés à Flying Eye. Le ministère des Armées envisage d'en commander encore "quelques centaines" par an pendant 4 ans - Flying Eye
La lutte anti drones s'intensifie et les armées françaises s'y préparent. Jeudi, le porte-parole des Armées Hervé Grandjean a annoncé la signature d'un contrat pour l'achat de plusieurs centaines de drones des gammes micro et nano (entre un et 4 kilos) à la société française Flying Eye. Son montant a été évalué à 6 millions d'euros sur quatre dans l’avis d’attribution diffusé peu avant Noël.
Ce contrat a trois objectifs, a expliqué Hervé Grandjean. Poursuivre l'expérimentation et le veille technologique, soutenir la formation et l’entraînement des télépilotes, mais aussi entraîner les forces armées à lutter contre les attaques par des drones civils équipés d'explosifs ou utilisés à des fins de renseignements par des troupes ennemies.
"Quand on est capable de se doter de drones très récents, très performants de la gamme civile, on est capable de mieux appréhender la menace que représentent les drones", a précisé Hervé Grandjean.
Ces engins serviront par exemple de plastrons ou cibles afin d'augmenter le réalisme de l’entraînement à la détection et à la neutralisation des systèmes malveillants.
"C'est un enjeu dans la lutte anti drones notamment dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024", précise le porte-parole.
Plus de 850 drones ont déjà été commandés. Le ministère des Armées envisage des commandes annuelles de "quelques centaines de drones lors des 4 années que va durer ce contrat".
